Avec pas moins de sept petits amis, sans compter ses nombreux amants occasionnels indispensables pour satisfaire l’ardeur, on peut dire que la vie amoureuse d’Anita Blake est compliquée. Elle, qui avait du mal à exprimer ses sentiments, à extérioriser ses besoins, à gérer ses relations avec autrui, elle a maintenant matière à s’améliorer dans ces différents domaines.
En devenant une puissante source de pouvoir par l’intermédiaire de ses deux triumvirats qu’elle forme avec Jean-Claude et Richard d’un côté, et Damian et Nathaniel de l’autre, elle ne pouvait qu’attirer l’attention. Il est vrai que ces derniers temps, le baiser de Jean-Claude a souvent été menacé, notamment par d’autres maîtres de la ville, soit pour étouffer la suprématie du maître-vampire, soit pour s’emparer carrément de son pouvoir et de ses gens.
Lorsqu’Anita reçoit un masque blanc d’Arlequin sans autre message que son prénom dessus, elle pressent un danger à venir. Intuition confirmée au vu de la réaction de peur de Jean-Claude car il en faut beaucoup pour effrayer le maître de la ville de Saint-Louis. En effet, il s’agit bien d’un message lui annonçant que les Arlequins l’ont à l’œil. Pour quelles raisons ? Peut-être pour ses relations hors-norme qui lui ont donné un pouvoir considérable ? En fait, les Arlequins forment une société secrète d’espions et d’assassins à la solde du conseil vampirique. Leur rôle est de surveiller et d’éliminer les vampires devenus trop gênants. Non pas parce qu’ils se sont mis à tuer à tort et à travers car dans ce cas, cette mission reviendrait au exécuteur de vampires, soit Anita elle-même ; non les Arlequins agissent plutôt lorsque les vampires en question ont accumulé suffisamment d’influences pour effrayer les grands dirigeants de la communauté vampirique.
Avec Arlequin, c’est la quinzième aventure d’Anita Blake, tueuse de vampires que nous propose Laurell K. Hamilton. C’est encore une aventure très mouvementée dans laquelle Anita devra jongler entre ses sentiments, prendre de grandes décisions et accessoirement sauver les siens. La routine, quoi ! Un récit de bit-lit sans temps mort comme Laurell K. Hamilton sait si bien les écrire.
Fantasy à la carte
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