« Et viendra l’Etranger. L’Espoir Eternel. Il ouvrira ses ailes, en phénix, et sous lui refleurira le désert. Il redonnera à Saham le souvenir de son âge d'or perdu ».
Telle est la prophétie qui a annoncé la venue d’Erkan. Le doute n’est plus permis lorsque l’étendue des pouvoirs du jeune homme est révélée. En effet, il est source d’une puissante magie et dispose d’une armure et d’une lame invisible et protectrice qui le préserve de tout danger.
C’est accompagné de sa jeune épousée Pasang, de son fils Kerfang et de son fidèle ami Cardanapak qu’Erkan se lance dans sa croisade pour libérer le royaume de Saham des hordes de happeurs noirs, ces ignobles voleurs d’âmes. Ce sera une longue expédition pour nos héros dont le bout du chemin pourrait bien se terminer dans un bain de sang.
Feldrik Rivat se sert des pérégrinations de son héros à travers l’univers qu’il a imaginé, ainsi que des visions que l’élu a des hommes du passé ou des êtres maléfiques du présent pour comprendre la teneur de cette prophétie et pour qu’Erkan réussisse enfin là où ses prédécesseurs ont échoué.
Mais c’est aussi l’occasion de s’imprégner de cette histoire complexe, de mieux comprendre cette fantasy que Feldrik nous propose.
Les Kerns de l’Oubli est une trilogie qui part tous azimuts aussi bien dans le défilé de personnages, dans l’entrelacement des histoires que dans le mélange des genres.
En effet, vers la fin de ce second volet, l’auteur ajoute quelques touches de science-fiction en écrivant un chapitre dans une tonalité futuriste où la haute technologie règne en maîtresse.
Toutefois, cette orientation reste très surprenante sans pour autant être compréhensible à ce moment précis. On en vient à se demander où Feldrik Rivat veut nous emmener.
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