Alors que dans le premier tome, il s’agissait pour Ethan Rawk et ses amis de rejoindre les terres d’Avalyn et plus particulièrement le Palais des Mages, ce second volet de La prophétie des éléments s’ouvre sur un rebondissement inattendu.
En effet, le Mage Malak qui pensait avoir ramené deux Gardiens au Palais a peut-être fait une erreur car trois jeunes gens porteurs de la marque sont déjà arrivés. Or, la prophétie est formelle, il ne peut y avoir que quatre Gardiens dont le pouvoir est lié à l’un des quatre éléments, à savoir la terre, l’eau, le feu et l’air. Alors la question qui subsiste dans tous les esprits : qui est l’intrus ? Et si c’est Ethan, qui est-il ? Car il faut bien le dire, ses pouvoirs sont si puissants et multiples que ceux-ci soulèvent la méfiance de nombreux Mages. Et le bruit commence à courir que le jeune homme pourrait bien être un Sorcier. Pour Ethan, cette situation est intolérable. Afin de se rendre compte de l’étendue de ses pouvoirs, le jeune homme est confié à un vieux Mage elfique. C’est aussi un moyen pour le conseil des Hauts Sages de déterminer si Ethan est une menace ou non. Ainsi, commence pour le jeune garçon le début de sa formation au Palais des Mages. Cependant, la Gardienne Hala a été attaquée à plusieurs reprises au sein même du Palais. Les soupçons se portent donc naturellement sur Ethan. De ce fait pour se disculper et découvrir ses origines ce dernier, accompagné de son Maître elfique, de Mira et Rambi ainsi que de deux autres Mages, se lancent dans une nouvelle quête. Il leur faut trouver une vieille dame, surnommée la Dame aux murmures car grâce à son don de prescience, elle pourrait bien avoir des réponses pour Ethan.
Alors que nos héros repartent sur les routes d’Avalyn, les trois derniers lieutenants d’Apophian continuent leurs basses œuvres. Arkan, aidé du Sorcier Kisobal assiègent le Grand Temple d’Antalia afin d’éliminer les Mères du Conclave et leurs fidèles croyants en Antal. Leur but étant de régner sur les Deux Terres et de préparer le retour du Démon Apophian. En fait, ces lieutenants apparaissent comme les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse du Nouveau Testament. A l’instar des personnages célestes, la venue d’Arkan, de Kisobal, de Radhamante et de Lothar inaugurent la fin du monde. Ainsi, le Démon Apophian est en quelque sorte une personnification du Diable. En tout cas, ici il représente le Mal ultime que nos compagnons devront affronter.
La prêtresse lunaire ne nous laisse tout simplement pas un seul instant pour reprendre notre souffle. Ainsi, d’aventure en aventure, de combat en combat, on suit tour à tour Ethan, Malak, Irina, Arkan ou encore Kisobal dans leur destinée. James Tollum nous entraîne à sa suite dans l’exploration de son univers fantasy. On en apprend un peu plus sur l’identité du jeune Ethan. L’auteur dresse avec minutie le portrait de chacun de ses personnages qu’ils soient bons ou maléfiques. Cela permet au lecteur de mieux s’en imprégner et de les apprécier ou non à leur juste valeur. Quoi qu’il en soit James Tollum conclut son second tome dans une apothéose de péripéties et offre une conclusion littéralement stupéfiante.
Fantasy à la carte
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