Terry Brooks est né le 8 janvier 1944 dans l’Illinois aux Etats-Unis. Même s’il a toujours souhaité devenir écrivain, il commence d’abord par faire des études de droit et exerce le métier d’avocat dans un petit cabinet de Chicago. C’est en lisant en 1965 Le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien, que Terry Brooks décide de se consacrer à l’écriture de fantasy.
D’ailleurs pour son premier roman, L’Épée de Shannara, il va même jusqu'à s’inspirer largement des œuvres de JRR Tolkien et de William Faulkner. Mais il ne met pas moins de sept années avant de l’envoyer aux éditions Ballantine. Remarqué par la toute nouvelle directrice de collection fiction/fantasy, et surtout par son époux, l’auteur Lester del Rey, Terry brooks reçoit de ce dernier une lettre d’encouragement lui déclarant que son manuscrit pourrait même « devenir le meilleur roman de fantasy épique depuis Le Seigneur des Anneaux ». Suite à cela, Lester del Rey lui propose de l’aider à retravailler son manuscrit afin de le rendre publiable. Et c’est ainsi que parait en 1977 le premier tome de sa grande saga de Shannara. C’est un véritable succès d’édition et figure même sur la liste des best-sellers du New-York Times.
Face à ce succès, son éditrice Judy-Linn Del Rey lui commande une suite. Terry Brooks écrit donc un roman s’intitulant La chanson de Loreleï qui raconte l’histoire d’une jeune femme capable de créer des enchantements en chantant. Mais le manuscrit ne plaît pas au couple Del Rey. Il reprend donc tout à zéro et en écrit un autre qui va s’intituler cette fois-ci Les pierres elfiques. Ce dernier étant d’ailleurs considéré comme son meilleur roman selon de nombreux lecteurs.
Quant à l’ultime tome de sa première trilogie : L’Enchantement de Shannara, il reprend les bases de La chanson de Loreleï en s’inspirant du chant des sirènes de la mythologie qu’il transpose sous la forme d’un pouvoir magique se manifestant à travers le chant de certains de ses personnages pour illusionner ou défendre.
Cette saga de Shannara se compose de quatre cycles : La trilogie de Shannara, L’héritage de Shannara, Le voyage du Jerle Shannara, et Le haut druide de Shannara. Auxquels il faut ajouter un préquel : Le premier roi de Shannara. En écrivant quatorze tomes, Terry Brooks développe avec soin son univers de high fantasy dans lequel la famille Shannara, puis leurs descendants les Ohmsford prennent la tête de quêtes afin d’assurer la défense du royaume des Quatre Terres et la survie des races, menacées par des forces maléfiques toujours plus féroces. A l’image de La Terre du Milieu, le royaume des Quatre Terres possède une géographie précise avec au Nord les Terres du Nord peuplées par les gnomes ; au nord-ouest le territoire de Kershalt, refuge des trolls ; à l’ouest les Terres de l’Ouest, royaume des elfes ; au sud les Terres du Sud où vivent les hommes ; et à l’est les Terres de l’Est divisées en deux régions : l’Anar supérieur et l’Anar inférieur occupées par les nains.
La spécificité de Terry Brooks est de faire correspondre à chaque tome l’histoire d’un
membre de la famille Shannara qui se retrouve enrôlé dans une lutte entre le Bien et le Mal afin de préserver leur royaume. Bien qu’il ait été accusé de plagiat à la publication de son premier tome en raison des similitudes avec l’œuvre de JRR Tolkien, Terry Brooks a su par la suite s’affranchir de son modèle. En effet, Les pierres elfiques mettant en scène un jeune Valombrien contraint de partir en quête d’une épée magique pour sauver le royaume des Quatre Terres n’est pas sans rappeler le destin du hobbit Frodon chargé d’emmener l’Anneau Unique au cœur du Mordor afin de le détruire et de sauver ainsi la Terre du Milieu. Néanmoins, en lisant la suite de cette saga de high fantasy, il n’est pas seulement question de lire l’histoire d’un héros malgré lui, mais plutôt de suivre le destin de toute une famille dont la vie est étroitement liée à la protection du royaume, et à la survie des races. D’autre part, comme tout écrit de high fantasy, la magie occupe une place omniprésente. Elle se manifeste de différentes manières, aussi bien à travers le pouvoir des druides, les nombreux objets ensorcelés, les créatures magiques que le pouvoir de l’enchantement de Shannara.
membre de la famille Shannara qui se retrouve enrôlé dans une lutte entre le Bien et le Mal afin de préserver leur royaume. Bien qu’il ait été accusé de plagiat à la publication de son premier tome en raison des similitudes avec l’œuvre de JRR Tolkien, Terry Brooks a su par la suite s’affranchir de son modèle. En effet, Les pierres elfiques mettant en scène un jeune Valombrien contraint de partir en quête d’une épée magique pour sauver le royaume des Quatre Terres n’est pas sans rappeler le destin du hobbit Frodon chargé d’emmener l’Anneau Unique au cœur du Mordor afin de le détruire et de sauver ainsi la Terre du Milieu. Néanmoins, en lisant la suite de cette saga de high fantasy, il n’est pas seulement question de lire l’histoire d’un héros malgré lui, mais plutôt de suivre le destin de toute une famille dont la vie est étroitement liée à la protection du royaume, et à la survie des races. D’autre part, comme tout écrit de high fantasy, la magie occupe une place omniprésente. Elle se manifeste de différentes manières, aussi bien à travers le pouvoir des druides, les nombreux objets ensorcelés, les créatures magiques que le pouvoir de l’enchantement de Shannara.
Bien que la saga de Shannara demeure sa plus grande œuvre, Terry Brooks se verra inspirer une autre saga de fantasy par Lester Del Rey. En effet, ce dernier lui souffle l’idée d’écrire un roman racontant l’histoire d’un homme qui achète un royaume magique sur un catalogue de Noël. Pour l’écriture du premier tome, Terry s’inspire de sa propre personne en mettant en scène un avocat désabusé de Chicago, mais aussi de Lester Del Rey à travers le personnage de Meek, le vieux magicien qui vend à l’avocat le fameux royaume magique. Le Royaume magique de Landover correspond plutôt à une fantasy urbaine et se compose de six tomes.
Ainsi, en alliant humour et aventure épique, Terry Brooks donne à sa fantasy tous les ingrédients indispensables à la création de cycles littéraires qui deviennent des œuvres incontournables du genre.
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