L'influence du "gaming" à la littérature

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14/04/2020

Nalini Singh, Le cœur de l'Archange, Chasseuse de Vampires, tome 9, éditions J'ai Lu

Dans Le cœur de l'Archange, Nalini Singh redonne le premier rôle à sa célèbre chasseuse de la Guilde et à son ténébreux archange. 

Dans ce neuvième opus, Raphaël est convoqué, au même titre que les autres membres du Cadre, à se réunir à Lumia, où siège un puissant ordre religieux. Deux années se sont écoulées depuis la disparition de la démoniaque Lijuan, sans que nul ne sache si elle est morte ou simplement endormie. Avec les nombreux désordres provoqués par la Cascade, la stabilité du monde est sérieusement menacée. Les archanges doivent trouver un accord quant à la marche à suivre pour l'avenir, et doivent notamment savoir ce qu'il est advenu de l'archange de Chine et statuer sur la gestion de son territoire. D'autant que de nombreux incidents affectant les vampires et la soif de sang se multiplient là-bas. Il est temps d'y mettre bon ordre sous peine de voir le monde basculer dans la folie. Mais concentrer autant de pouvoir à un même endroit promet quelques étincelles, surtout en présence de moines qui semblent cacher de lourds secrets. Il n'en faut pas plus pour Elena de se mettre sur la piste de ces mystères qu'on leur cache. 

Avec ce tome, Nalini Singh signe une intrigue choc qui réserve de multiples rebondissements et révélations. Dans ce roman, elle explore les fils du passé de notre héroïne afin de mieux nous éclairer sur la femme qu'elle est devenue. 

Histoire secrète, occultisme, meurtres, voici les ingrédients sur lesquels repose ce nouveau volet de Chasseuse de Vampires. L'autrice a mis le paquet pour renouveler l'attention de ses lecteurs. 

Comme la plupart des romans composant sa saga, on y retrouve sa très belle écriture qui se mêle harmonieusement à une histoire passionnante vécue par des personnages hauts en couleurs. Il nous emporte avec une grande fluidité. 

Le cœur de l'Archange nous offre un récit vertigineux qui confirme la réputation de ce cycle devenu incontournable pour la bit-lit. 

Fantasy à la carte

Nalini Singh
Le cœur de l'Archange
Chasseuse de vampires
Tome 9

10/04/2020

Gail Carriger, Sans âme, tome 1, Le protectorat de l'ombrelle, Le Livre de Poche

Gail Carriger, Sans Âme, tome 1, Le protectorat de l'ombrelle
éditions Le Livre de Poche

Gail Carriger est une autrice américaine qui se plait à écrire des récits se déroulant sous le règne de la reine Victoria. 

Composé de cinq tomes, Le protectorat de l'ombrelle est l'une de ses trois sagas qui mêlent harmonieusement romance, fantasy et uchronie.

Avec Sans âme, on fait la connaissance d'Alexia Tarabotti, une jeune Anglaise, née d'un père Italien. Une combinaison qui explique sans doute son caractère indépendant et autoritaire. Âgée de 26 ans, toujours célibataire, Alexia est le désespoir de sa mère qui ne manque jamais une occasion de l'humilier. Fille de bonne famille, cette situation est intolérable. Mais il y a longtemps que la jeune femme en a pris son parti. Son problème se situe à un tout autre niveau. En effet, elle n'est pas une jeune femme ordinaire, elle est une "paranaturelle". Dépourvue d'âme, sa proximité annule chez les surnaturels les caractéristiques les rendant si spéciaux. De fait, elle représente un réel danger pour eux qui la traitent comme une pestiférée. Alors lorsqu'elle se fait attaquer par un jeune vampire au cours d'une soirée mondaine qui l'oblige à le tuer, elle sent bien que les choses pourraient dégénérer. Se retrouver dans le collimateur de la ruche de Westminster gouvernée par une très ancienne et puissante vampire ou dans celui du BUR, tenu par le séduisant mais non moins horripilant lord Maccon, accessoirement loup alpha de la meute du coin, vont lui promettre quelques moments inconfortables pour ne pas dire dangereux. Mais peut-elle décemment se tenir en retrait face au danger qui l'assaille ? N'en déplaise à certains, Alexia n'est pas femme à se laisser faire. Qu'ils se le tiennent pour dit, les méchants n'auront qu'à bien se tenir. 

Dans Le protectorat de l'ombrelle, Gail Carriger insère son récit dans un Londres du XIXe siècle dystopique. Les êtres surnaturels côtoient les humains. Ils occupent même parfois de hautes fonctions auprès du pouvoir. Pour preuve, la reine Victoria dispose d'un cabinet fantôme dans lequel siègent un représentant de la cour vampirique et un autre de la meute des Loups-Garous. Par son entrefaite, elle garde ainsi un œil sur tout ce qui se passe au sein de l'Empire britannique. Ainsi, en suivant les aventures d'Alexia Tarabotti, on fréquente autant les salons mondains que la société surnaturelle. Entre dentelle, dents longues et fourrure, notre intrépide héroïne devra se la jouer effrontée si elle espère avoir le dernier mot. 

Outre cet univers mystérieux et feutré, on prend plaisir à passer du temps aux côtés des héros de Gail Carriger. Alexia Tarabotti est une femme très attachante. Aristocrate et bavarde, elle dissimule son manque de confiance en elle derrière une culture et une conversation débordante. Elle a le chic pour se mettre dans des situations compromettantes, burlesques et drôles.  Elle est un personnage rafraîchissant qui réussit à faire régulièrement sortir de ses gonds l'impassible lord Maccon. Chef de meute, il n'en est pas moins un noble et à ce titre, représente un parti très en vue. Notre vieille fille n'est d'ailleurs pas insensible à son charme malgré ses manières bourrues. D'ailleurs, le duo qu'ils vont former pour résoudre cette série disparitions promet de nombreuses étincelles. 

Cluedo littéraire dans l'univers des romans de Jane Austen, Sans âme m'a embarquée au sein d'une aventure captivante et atypique mêlant enquête et fantastique. 

Avec ce premier volet, j'ai poussé la porte d'une saga passionnante que je compte retrouver bientôt.

Fantasy à la Carte
A lire aussi sur le blog mes avis sur Sans Forme et Sans Honte

Gail Carriger
Sans Âme
Tome 1
Le protectorat de l'ombrelle
Editions Le Livre de Poche

07/04/2020

Christophe Arleston, Le Souper des Maléfices, collection Bad Wolf, éditions ActuSF

Christophe Arleston, Le Souper des Maléfices, collection Bad Wolf, 
éditions ActuSF

Après avoir connu le succès dans la bande dessinée, l'auteur de Lanfeust nous propose avec Le Souper des Maléfices, un roman de fantasy plein de fraîcheur

Cité libre de Slarance. Zéphyrelle est une jeune Agent Subalterne aux Services Particuliers du dynarque. Rompu aux techniques de combat, dispensées par un vieux maître d'armes qui l'a pris sous son aile après la mort de son père, elle espère briller et prendre rapidement du galon. Un malheureux concours de circonstances va l'exaucer. En effet, tous les agents du dynarque se font assassiner les uns après les autres. Dernière rescapée, elle est donc chargée de démasquer l'auteur de ces crimes et de découvrir par la même occasion qui est à l'origine des trafics qui se trament dans les rues de la cité. Depuis qu'un mystérieux blé a inondé le marché, les productions locales ont disparu mettant à mal autant l'économie que la santé des habitants. Mais est-ce que les deux faits sont liés pour autant ? Si oui, qui met une si grande volonté à vouloir détruire Slarance ? 

Le Souper des Maléfices dégage cet humour sur lequel Christophe Arleston a bâti sa réputation. Plus proche d'un Terry Pratchett que d'un J.R.R. Tolkien, on apprécie cette plume qui est toute en légèreté. 

Amateur du genre, il a dessiné autour de son récit un univers où la magie s'épanouit par petites touches. A l'ombre du pouvoir, les alchimistes sont à l'oeuvre même si cela est caché. L'usage de sortilèges est proscrit. La magie est dangereuse surtout lorsqu'elle échappe à tout contrôle. Les grimoires sont tenus sous clé. Mais notez bien qu'ils ne sont pas détruits. Les puissants ont bien compris son intérêt mais se gardent bien de le clamer haut et fort. Que se passerait-il si un petit malin avait dans l'idée d'utiliser la magie pour son usage personnel ? Avec Christope Arleston aux commandes, pensez bien qu'il y aura de la casse. 

C'est dans ce contexte qu'évolue l'intrépide Zéphyrelle, promue Inquisitrice par le dynarque. Pipelette, maline, parfois gauche, elle est une héroïne pour le moins surprenante. Elle défait souvent ses ennemis par pur coup de chance et se met régulièrement dans des situations délicates dont elle sort victorieuse que grâce au hasard. En bref, elle est l'héroïne que l'on attend de voir naître sous la plume d'un Christophe Arleston. Intelligente et charmeuse, suivre ses rocambolesques aventures nous garantit une belle évasion. Et je ne vous parle pas du cuisinier Fanalpe, beau garçon et sûr de son talent qui se retrouve étonnamment toujours sur sa route. A croire qu'il est mêlé aux assassinats qui rougissent les pavés de la cité. 

Avec Le Souper des Maléfices, Christophe Arleston se fait l'auteur d'une enquête où l'humour et le mystère s'harmonisent parfaitement. 

Un roman qui a su trouver sa place au sein d'une collection qui éditent des textes drôles, singuliers et inoubliables.

Fantasy à la Carte
Retrouvez l'avis de Joyeux Drille et de Phooka

Informations

Christophe Arleston
Le Souper des Maléfices
Collection Bad Wolf
396 pages
978-2-36629-824-6
Editions ActuSF

31/03/2020

Philippe Auribeau, Ecarlate, collection Les 3 souhaits, éditions ActuSF

Howard Phillips Lovecraft est un écrivain fondamental qui a inspiré des générations d'auteurs d'imaginaire. Les éditions ActuSF lui ont consacré de nombreuses publications afin de lui rendre hommage. 

En mars, ils continuent sur leur lancée en nous proposant une nouvelle fournée avec Le guide Lovecraft de Christophe Thill (collection Hélios, déjà disponible en numérique) et Lovecraft en 25 œuvres essentielles de Bertrand Bonnet (uniquement en version numérique). Côté roman, ils nous proposent Écarlate de Philippe Auribeau. Celui qui s'est illustré en écrivant L'Héritage de Richelieu, la suite des Lames du Cardinal de Pierre Pevel, change de registre et nous propose aujourd'hui un polar fantastique. J'en profite pour remercier Jérôme Vincent et les éditions ActuSF pour l'envoi de ce service de presse qui est arrivé juste à temps.  

1931, à Providence, un odieux crime vient d'être commis dans un petit théâtre de quartier. Dépêché sur les lieux, l'agent fédéral Thomas Jefferson, accompagné de ses deux associés, Caleb Beauford et Diane Crane, sont chargés de mener l'enquête. Les quatre victimes ont été retrouvées dépecées, certaines éviscérées, d'autres énuclées. La scène de crime est insoutenable. Mais de cette curée, une femme a survécu. Transportée en état de choc à l'hôpital, elle ne sera pourtant pas d'une grande aide à notre trio d'enquêteurs. Alors qui a perpétré cet odieux crime à la mise en scène écœurante ? Est-ce le gardien qui a pris la fuite avant l'arrivée de la police ? Est-ce que les petits mafieux du coin y son mêlés ? ou bien est-ce une vengeance pour jeter le discrédit sur un sénateur influent ? L'affaire est épineuse mais le sémillant Thomas Jefferson est un homme têtu qui compte bien éplucher le passé de chacun pour trouver le ou les coupables. 

Dans Écarlate, Philippe Auribeau a choisi d'enchaîner des chapitres courts pour dynamiser son récit : le rythme y est nerveux et le suspense, haletant. 

La première des choses remarquables à dire sur ce roman est que c'est un polar uchronique bourré de références ou de rencontres de personnes ayant réellement existées. A travers cette démarche, l'auteur démontre sa volonté d'inscrire sa fiction dans une réalité historique. 

Il nous plonge dans une Amérique des années 30, juste après le krach boursier de 1929, marquée par la misère, la xénophobie et la prohibition. C'est dans cette conjoncture de défiance qu'il fait débarquer son trio étonnant de héros à Providence

Voici une association surprenante pour l'époque que l'auteur se plaît d'ailleurs à mettre régulièrement en exergue. Il y a d'abord Thomas Jefferson qui correspond au stéréotype de l'agent fédéral bien né à l'éducation irréprochable. Flegmatique et aristocrate, Jefferson joue son rôle d'enquêteur fringant à la perfection. Plus étonnant sans doute est son assistante, Diane Crane, qui au contraire de ce que les apparences peuvent laisser supposer, est une femme forte et indépendante qui sait se sortir de toutes les situations. Enfin, Caleb Beauford n'est pas, quant à lui, le simple chauffeur noir Américain de Jefferson que l'on pourrait croire aux premiers abords. Grand ami de l'agent fédéral, ses modestes origines lui permettent de recevoir les confidences des communautés les plus pauvres. C'est donc en combinant leurs déductions et leurs découvertes respectives qu'ils seront à même de résoudre cette épineuse affaire. 

En plaçant La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne au cœur de son intrigue, Philippe Auribeau met à l'honneur la littérature américaine du XIXe siècle. Ce pamphlet contre la société puritaine, fondatrice des treize colonies de la côte Est lui donne l'opportunité d'introduire une dimension fantastique dans son livre. En effet, les ancêtres de Nathaniel Hawthorne ont participé à la terrible chasse aux sorcières de 1692. Or, derrière ce sanglant assassinat mis en scène dans Écarlate, on est en droit de s'interroger sur l'aspect "rituel" de ce crime. La manière dont les corps sont disposés pousse à toutes les spéculations. Passée l'impression de désordre, on peut finalement voir dans cette scène une organisation macabre qui répond à un but précis. D'ailleurs, sa rencontre avec un certain H.P. Lovecraft va orienter Thomas Jefferson vers le milieu occulte. En s'intéressant de plus près aux mythes de la Nouvelle-Angleterre, nos investigateurs pourraient bien pousser la porte d'un monde invisible et effrayant qu'ils auraient sans doute préféré ne pas connaître. 

L'ombre de Lovecraft plane indéniablement sur ce livre ; l'hommage à son oeuvre y est omniprésente. 

Avec Écarlate, Philippe Auribeau n'a pas son pareil pour planter un décor, installer un rythme et une ambiance, et plonger le lecteur dans une enquête captivante qui donne la chair de poule. 

Fort bien écrit, Écarlate a su capter mon attention dès les premières lignes au point qu'il est difficile de s'en détacher surtout lorsque se présente la dernière page. C'est une lectrice frustrée qui vous le dit, j'espère juste lire de nouvelles aventures de ces rocambolesques personnages.   

En s'appropriant avec le même talent aussi bien le thriller fantastique que la fantasy, Philippe Auribeau enrichit l'imaginaire français de sa plume caméléon. 

Fantasy à la Carte

Informations

Philippe Auribeau
Écarlate
Collection Les 3 Souhaits
496 pages
978-2-37686-242-0
Editions ActuSF

27/03/2020

Eric Holstein, D'or et d'émeraude, collection Hélios, éditions ActuSF

Eric Holstein, D'or et d'émeraude, collection hélios, éditions ActuSF

D'or et d'émeraude est sorti en poche, chez Hélios, en 2017. L'histoire de ce roman est intéressante car il est né suite à une suggestion de Thibaud Eliroff (éditeur chez J'ai Lu et Pygmalion) : il a proposé à Eric Holstein d'écrire un récit se déroulant en Colombie. 

En outre, ce livre a reçu les conseils avisés de figures de l'imaginaire comme Xavier Mauméjean et Audrey Petit, ainsi que l'encadrement de Nathalie Weil (directrice des éditions Mnémos) lors de sa première publication. Cela lui a été très profitable puisqu'il reçoit le prix Bob Morane à sa sortie. 

Après de telles recommandations, on ne peut donc que s'attendre à un roman de qualité. Je le lis aujourd'hui grâce à Annaïck de La Bibliothèque d'Aelinel qui m'a fait gagner le concours qu'elle organisait pour fêter les quatre ans de son blog en partenariat avec les éditions ActuSF. Je la remercie bien évidemment pour ledit concours ainsi que pour la belle lecture qu'elle m'offre. 

Avec D'or et d'émeraude, on embarque pour la Colombie pour y retrouver Simon qui vient d'arriver à Bogotá. Adopté 25 ans plus tôt par un couple de Français, il compte sur ce retour aux sources pour en savoir plus sur ses parents. Bien qu'handicapé par sa non-maîtrise de la langue espagnole, il va tout de même très vite nouer des liens qui vont l'éclairer - et même plus encore - sur ce qu'il est venu chercher. 

A travers la quête d'identité d'un homme, Eric Holstein met en lumière la terrible destinée d'un peuple qui subit les outrages d'un colonialisme violent. 

De son récit s'élèvent de nombreuses voix qui prennent la parole chacune à leur tour pour nous conter un peu de leur destin, toutes intiment liées à l'histoire de la Colombie. Ainsi, on passe un certain temps en compagnie de Gonzalo Jiménez de Quesada et de ses hommes au moment où ils accèdent, en 1537, à l'Altiplano cundiboyacense (Cordillère orientale des Andes située entre les actuels départements de Cundinamarca et de Boyaca). Par ce choix, l'auteur inscrit son récit dans une uchronie en mettant en exergue l'expédition des conquistadors espagnols qui soumirent brutalement les Muiscas (appelés aussi les Chibchas). 

Or, c'est bien cette communauté précolombienne qui est au cœur de ce livre. Elle est à l'origine du mythe d'Eldorado après lequel courraient justement les Espagnols. Eric Holstein nous immerge ici dans leur us et coutumes en nous faisant partager leur quotidien ainsi que celui des colons. Les rites et les traditions y sont importants comme celle de l'intronisation de chaque nouveau souverain. Recouvert de poussière d'or, ce dernier doit plonger dans le lac sacré de Guatavita pendant que la foule y jette des objets de valeurs, comme de l'or et des émeraudes. A l'image des croisades de ses prédécesseurs, Quesada espère aussi y trouver des terres fertiles et des richesses. 

D'or et d'émeraude dessine une histoire qui s'est écrite dans le sang. L'auteur mêle habilement fiction et réalité pour rendre hommage à une Colombie oubliée. 

Il s'appuie sur la mythologie chibcha et notamment la divinité Bochia pour faire jaillir le fantastique dans son texte accordant à certains de ses personnages des pouvoirs surnaturels. 

Finalement, ce roman est un patchwork de petites histoires, parfois déconcertantes, qui nous rappellent les conséquences désastreuses sur les populations assimilées et l'importance de ne jamais oublier ses racines. 

Avec D'or et d'émeraude, Éric Holstein signe un roman inattendu pour le genre, autant pour le choix de l'histoire que le lieu de l'action, mais qui est aussi saisissant de vérité que d'émotion. 

Fantasy à la Carte
A lire aussi l'avis de La Bibliothèque d'Aelinel.  

Informations

Eric Holstein
D'or et d'émeraude
Collection Hélios
472 pages
978-2-36629-852-9
Editions ActuSF