Pierre Pevel est un auteur qu'on ne présente plus car on l'aime bien sur Fantasy à la carte. D'autant qu'on a déjà longuement parlé de lui. Après Les lames du Cardinal et Haut-Royaume, il était naturel de faire une place à son Paris des Merveilles dans ce blog.
C'est en 2003 qu'est publié pour la première fois Les Enchantements d'Ambremer par les éditions du Pré aux Clercs, puis en 2004 sa suite avec L'Elixir d'Oubli. Dans sa première version, ce cycle n'est qu'un diptyque. Mais lorsque les éditions Bragelonne le dépoussièrent, Pierre Pevel écrit un troisième tome, Le Royaume Immobile pour compléter sa trilogie. La nouvelle réédition est juste fabuleuse avec des couvertures steampunk de Xavier Collette qui en jettent. Un soupçon de modernité pour une fantasy steampunk de la Belle Epoque.
Quand on ouvre Les Enchantements d'Ambremer, c'est comme lire du H.G. Wells avec sa fameuse "Machine à explorer le temps" (référence à son roman éponyme). Ainsi on remonte le temps pour se retrouver plongé en plein Paris, mais le Paris de la Belle Epoque où les hommes et les femmes déambulent avec élégance, où les fiacres commencent à côtoyer les premières automobiles, où les rues sont éclairées par des lampes à gaz, autrement dit un Paris moderne. Comme à l'accoutumée, Pierre Pevel ne s'est pas contenté de ce cadre pour poser son histoire, il a encore laissé son imagination galopante prendre le pas sur son récit. Ainsi, son Paris se teinte d'éléments pour le moins fantasy. Pour sûr, ici vous découvrirez que la seine est infestée de sirènes, qu'une nymphe peuple chacune des fontaines de la capitale, et que même la Tour Eiffel est enchantée. En effet, construite de bois blanc ensorcelé, elle émet un doux chant lorsque l'on passe près d'elle. Quel enchantement! Vous ne croyez pas si bien dire.
Et pour cause, la capitale se trouve être une porte sur l'Outre-Monde, le pays des fées. Un royaume dont la magie s'échappe et contamine peu à peu la cité parisienne. Pour se rendre dans ce royaume merveilleux, rien de plus simple, il vous suffit de prendre le métro. Banal hein ? sauf qu'il faut avoir ses entrées pour y être accueilli.
Dans cet univers fantasmagorique, on fait connaissance avec Louis Denizart Hippolyte Griffont, un mage qui met ses talents surnaturels au service des autres. Il est de notoriété dans la bonne société parisienne que Griffont peut donner un coup de pouce afin de régler certaines difficultés. Ainsi lorsqu'un directeur de casino le contacte pour vérifier si l'un de ses clients triche à ses tables de jeux et si oui, par quel moyen, Louis n'hésite pas à se mêler aux joueurs afin de le constater par lui-même.
Et quelle surprise de découvrir que la chance insolente de ce joueur n'était pas dû au hasard mais plutôt au port de lunettes ensorcelées qui lui permettait de voir les cartes. Son enquête va donc l'obliger à remonter la piste de ce trafic d'objets magiques, véritable fléau dans la ville. Seulement les morts et les disparitions inquiétantes vont se multiplier au fur et à mesure des ses investigations, il va vite devenir évident pour Griffont que de terribles choses se trament entre Paris et l'Outre-Monde.
C'est encore une fantasy uchronique à la sauce steampunk que signe ici Pierre Pevel mêlant réalités historiques, personnalités disparues et pure fiction. Il ne cesse de jouer avec nous en nous interpellant ici ou là afin d'instaurer une vraie complicité avec son lecteur. En outre, il agrémente son récit de clins d’œil en multipliant les références à d'autres auteurs par exemple. L'humour se mêle clairement à l'action dans Les Enchantements d'Ambremer, notamment à travers le personnage d'Azincourt, un chat ailé qui se donne des airs de Britannique. Complètement désopilant. Ou encore les nombreuses joutes verbales entre les deux héros qui ne manquent pas de pimenter le récit.
Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel porte bien son intitulé car c'est clairement fantastique, extraordinaire, merveilleux... Vous trouvez qu'il y a beaucoup trop de qualificatifs peut-être ? Ne vous en déplaise, lisez-plutôt.
Quand on ouvre Les Enchantements d'Ambremer, c'est comme lire du H.G. Wells avec sa fameuse "Machine à explorer le temps" (référence à son roman éponyme). Ainsi on remonte le temps pour se retrouver plongé en plein Paris, mais le Paris de la Belle Epoque où les hommes et les femmes déambulent avec élégance, où les fiacres commencent à côtoyer les premières automobiles, où les rues sont éclairées par des lampes à gaz, autrement dit un Paris moderne. Comme à l'accoutumée, Pierre Pevel ne s'est pas contenté de ce cadre pour poser son histoire, il a encore laissé son imagination galopante prendre le pas sur son récit. Ainsi, son Paris se teinte d'éléments pour le moins fantasy. Pour sûr, ici vous découvrirez que la seine est infestée de sirènes, qu'une nymphe peuple chacune des fontaines de la capitale, et que même la Tour Eiffel est enchantée. En effet, construite de bois blanc ensorcelé, elle émet un doux chant lorsque l'on passe près d'elle. Quel enchantement! Vous ne croyez pas si bien dire.
Et pour cause, la capitale se trouve être une porte sur l'Outre-Monde, le pays des fées. Un royaume dont la magie s'échappe et contamine peu à peu la cité parisienne. Pour se rendre dans ce royaume merveilleux, rien de plus simple, il vous suffit de prendre le métro. Banal hein ? sauf qu'il faut avoir ses entrées pour y être accueilli.
Dans cet univers fantasmagorique, on fait connaissance avec Louis Denizart Hippolyte Griffont, un mage qui met ses talents surnaturels au service des autres. Il est de notoriété dans la bonne société parisienne que Griffont peut donner un coup de pouce afin de régler certaines difficultés. Ainsi lorsqu'un directeur de casino le contacte pour vérifier si l'un de ses clients triche à ses tables de jeux et si oui, par quel moyen, Louis n'hésite pas à se mêler aux joueurs afin de le constater par lui-même.
Et quelle surprise de découvrir que la chance insolente de ce joueur n'était pas dû au hasard mais plutôt au port de lunettes ensorcelées qui lui permettait de voir les cartes. Son enquête va donc l'obliger à remonter la piste de ce trafic d'objets magiques, véritable fléau dans la ville. Seulement les morts et les disparitions inquiétantes vont se multiplier au fur et à mesure des ses investigations, il va vite devenir évident pour Griffont que de terribles choses se trament entre Paris et l'Outre-Monde.
C'est encore une fantasy uchronique à la sauce steampunk que signe ici Pierre Pevel mêlant réalités historiques, personnalités disparues et pure fiction. Il ne cesse de jouer avec nous en nous interpellant ici ou là afin d'instaurer une vraie complicité avec son lecteur. En outre, il agrémente son récit de clins d’œil en multipliant les références à d'autres auteurs par exemple. L'humour se mêle clairement à l'action dans Les Enchantements d'Ambremer, notamment à travers le personnage d'Azincourt, un chat ailé qui se donne des airs de Britannique. Complètement désopilant. Ou encore les nombreuses joutes verbales entre les deux héros qui ne manquent pas de pimenter le récit.
Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel porte bien son intitulé car c'est clairement fantastique, extraordinaire, merveilleux... Vous trouvez qu'il y a beaucoup trop de qualificatifs peut-être ? Ne vous en déplaise, lisez-plutôt.
Fantasy à la carte
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