Le doyen éternel sonne la fin des aventures pour nos héritiers. La
confrontation avec leur pire ennemi, le malfaisant Saat approche. Plus qu’une
menace pour eux, c’est toute l’humanité qui risque de pâtir de l’hégémonie de
cet être démoniaque. Et tous en sont douloureusement conscients.
Au cœur du Jal’Dara puis du Jal’Karu,
ils ont pris connaissance de certains éléments, seulement seront-ils
suffisants pour vaincre ? Finalement la rencontre avec Nol l’Etrange
sera-t-elle à la hauteur de leurs espérances pour mener à bien la mission qu’ils
se sont assignés. Mais rien n’est moins sûr car leur adversaire est puissant.
Pire même, il est fou à lier. Or comment ramener un fou à la raison ? Cela
est sans doute impossible d’autant que les pouvoirs du mal ont l’air inépuisables,
imbattables, inaltérables.
C’est donc bien désemparés que
nos aventuriers se lancent dans leur ultime combat. Ce roman, c’est aussi le
moment de la séparation où finalement chacun va devoir affronter seul son
destin.
Dans Le doyen éternel les évènements s’accélèrent, les péripéties s’enchaînent
et emportent avec elles le lecteur dans un tourbillon d’émotions : désir,
crainte, tristesse et joie.
Pierre Grimbert conclut son Secret de Ji avec une grande habileté en se ménageant une ouverture sur d’autres romans. Ce qu’il réalise de 2004 à 2012 puisque deux nouveaux cycles viennent compléter la saga, Les Enfants de Ji et Les Gardiens de Ji. Un récit de high fantasy d’une grande finesse. Tout y est, l’épopée épique, la magie, les complots, la romance. Un cycle d’une fantasy à la hauteur des meilleurs auteurs anglo-saxons. Une tétralogie qui révèle une fantasy française dont on est tous fiers.
Fantasy à la carte
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