L'influence du "gaming" à la littérature

Google console

accueil2

accueil2

13/05/2018

Abel D'Halluin, Les reines de Brocéliande, Avalon, reliquaire premier

Abel D'Halluin, professeur et passionné de légendes celtiques fait revivre sous sa plume la mythique Avalon. 

Avec l'idée en tête d'en faire une préquelle à une comédie musicale, Avalon a en réalité donné naissance à un premier roman réussi. 

Nourri par sa culture et ses recherches, l'auteur démarre son cycle de quatre tomes en s'attachant aux pas d'un célèbre barde des légendes arthuriennes, Taliésin. Bien que le choix de ce héros fasse clairement référence au mythique personnage, Abel D'Halluin a pris la liberté d'en faire finalement un ménestrel du roi Uther côtoyant certaines des personnalités les plus marquantes du mythe arthurien. 

Au cœur de la forêt de Brocéliande, le jeune Taliésin assiste à sa première fête de Beltane où sa mère Keridwenn l'a traîné de force dans l'espoir de le remettre à Morgause. Seulement les fées Viviane et Morgause sont préoccupées par un événement bien plus grave. En effet, au vu de la poussée du christianisme, l'île d'Avalon a refermé ses portes menaçant d'éteindre définitivement la magie des êtres issus des anciens rites. Pour inverser la tendance chacun des peuples doit remettre son trésor aux fées. Mais la dernière représentante des magiciens, Kéridwenn a troqué le sien auprès de l'empereur Constant en échange de la vie sauve. Elle est donc chargée par les fées de le retrouver pour que la magie soit préservée. Mais échouant lourdement, elle disparaît en ayant failli à sa mission. Ainsi, Taliésin demeure l'ultime héritier de cet ordre ancestral. Bien loin de ces considérations, il grandit à l'abris, protégé par son ami, le nain Gwyon jusqu'à ce qu'il rencontre Ygerne, la duchesse de Cornouailles. En la suivant à Tintagel, il n'imaginait pas vivre une vie d'aventures et rencontrer les grandes figures de la Matière de Bretagne. 

A travers ses mémoires, Taliésin est le témoin idéal de l'émergence de la Bretagne. Initié par Uther Pendragon, les territoires finiront par être unifiés par son héritier Arthur. 

En s'inspirant des anciens textes, Abel D'Halluin retrace les destins entrecroisés de Taliesin, d'Ygerne, de Gorlois, d'Uther et de Merlin dans un style très romanesque. Il a pris le parti d'insister sur la magie dont usent allègrement Merlin et Taliésin. Par ce choix, il revendique l'héritage fantasy de son récit. Les combats sont ainsi magnifiés et prennent une autre dimension. A travers le regard de son héros, l'auteur met l'accent sur les relations qu'entretiennent les personnes entre elles afin de mieux comprendre comment on en est arrivé là. Il 'appesantit beaucoup sur la psychologie de chacun d'entre eux en mettant en exergue leurs forces et leurs faiblesses. Abel D'Halluin ne s'est donc pas contenté de survoler ce mythe, il y mène une vraie réflexion. 

Soucieux des détails, l'auteur a pris le temps de décrire chaque créature et chaque lieu pour donner corps à son univers et assurer une pleine immersion à ses lecteurs. L'enchantement est total
Conteur exceptionnel, on en viendrait presque à le confondre avec ce célèbre barde qui lui a, pour l'occasion, prêté sa voix pour nous raconter ce folklore qui nous est si familier. 

On ne se lasse pas du mythe d'Avalon surtout quand il est si merveilleusement bien conté par la plume inspirée d'un passionné qui fait ses premières armes avec une belle virtuosité.

Fantasy à la carte

06/05/2018

Ruberto Sanquer, L'Aura Noire, Terre Arcane, tome 1

Ruberto Sanquer est une nouvelle autrice qui s'est illustrée dès son premier roman, L'Aura Noire avec une nomination pour le prestigieux prix Elbakin.net en 2017 dans la catégorie meilleur roman de fantasy jeunesse. Une récompense qui n'aurait pas été volée tant la qualité de ce premier récit est grande. Les éditions Scrineo ont eu donc du flair en éditant ce présent récit. 

Bien que ses romans m'avaient tapé dans l’œil depuis un certain temps, Ruberto Sanquer m'a donné l'occasion de plonger dans son univers en m'offrant son second tome. Pour cela, je la remercie car le voyage n'est pas décevant. 

Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de papillons d'excitation en lisant un roman jeunesse. Pas depuis la saga Harry Potter de Joanne K. Rowling en tout cas. Il faut dire que je suis sensible à cette thématique d'apprenti-sorcier ou sorcière formés dans une école de magie. C'est un thème qui fonctionne bien. 

Dans L'Aura Noire, Ruberto Sanquer démontre une imagination fourmillante. Elle y a construit un univers merveilleux et assez enchanteur. 

Elle nous y raconte le destin d'une jeune orpheline prénommée Louyse qui s'apprête à passer son épreuve d'aspirante lors du solstice d'été. Louyse comme toutes ses camarades n'a qu'un seul but, qu'un seul rêve, celui de devenir une sorcière-guérisseuse. 
Pour obtenir ce statut, elles doivent suivre des cours dans différentes matières et passer plusieurs Sabbats afin de gravir les échelons et devenir ainsi des sorcières à part entière. Leur but ultime est d'obtenir des Ringtree, des anneaux de pouvoir qui viennent auréoler leurs poignets et symboliser leur magie. 
Louyse est une jeune fille têtue et acharnée qui devrait réussir ses épreuves haut la main. Sauf que les choses tournent mal dans la forêt interdite et elle échoue à son épreuve en faisant recaler ses douze camarades de promotion par la même occasion. Soulevant la colère de ses amies, elle se retrouve mise au ban, dénigrée par toutes, qui la tiennent pour seule responsable de devoir repasser l'épreuve au prochain solstice et gâcher ainsi leurs grandes vacances dans de nouvelles révisions. 
Seulement ce que notre novice ignore encore est qu'elle est victime d'un maléfice la condamnant à voir mourir toutes les personnes autour d'elle. En effet, une aura noire lui colle aux basques qu'elle va devoir éliminer coûte que coûte si elle veut accomplir son incroyable destin. Car l'ombre menace d'éteindre la lumière d'Isafjur, le dernier bastion magique du royaume Sylve. En fait, ces sorcières représentent l'ultime rempart pour préserver la nature et la vie contre une nouvelle apocalypse, créée par un démon majeur, qui viendra anéantir à nouveau la terre Arcane. 
Les enjeux sont grands. Peut-être trop pour les frêles épaules d'une héroïne d'apparence si fragile? 

Ruberto Sanquer fait un retour aux sources pour nourrir sa fantasy. Elle met essentiellement en scène une communauté de sorcières pratiquant une magie en connexion avec la terre. Elles célèbrent les saisons par l'intermédiaire de Sabbats. En faisant de tels choix, l'autrice affirme ainsi ses inspirations celtiques et arthuriennes. Elle redonne à la femme sa supériorité. Ici, elle y est vecteur de connaissances et prodigue les soins nécessaires pour préserver la vie. Derrière cette histoire destinée au premier abord à un jeune public, se cache la plume acérée d'une écrivaine féministe qui redore le blason de sorcières qui furent trop longtemps persécutées dans le passé. Clairement, Ruberto Sanquer fait partie de la nouvelle garde d'autrices, dignes héritières de Marion Zimmer-Bradley. Ecrire ce roman est également l'occasion pour elle d'aborder des thèmes forts et très actuels comme la sauvegarde de la planète qui est de plus en plus malmenée. C'est sa manière de tirer le signal d'alarme. On ne peut vivre bien qu'en bonne intelligence avec son environnement. A bon entendeur...

C'est un premier roman qui envoie du lourd et s'assure ainsi de suite toute l'attention de ses lecteurs. Bien que classée en littérature jeunesse, ce récit est intergénérationnel, et trouvera sans mal une belle place dans le cœur de tous les amateurs du genre.   


Fantasy à la carte

29/04/2018

Marie-Catherine Daniel, Entre troll et ogre, collection Bad Wolf, éditions ActuSF

Bad Wolf, le label fantasy des éditions ActuSf a frappé à nouveau. Bien qu'encore jeune dans le milieu éditorial, il publie des récits ambitieux et originaux qui savent faire parler d'eux. Le fort de cet éditeur est de nous dénicher des textes incroyables écrits par des auteurs français qui pour certains y font leurs premières armes. 

Un label qui fait une belle part à une fantasy française novatrice qui s'est totalement libérée de l'emprise anglo-saxonne. 

En éditant Entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel, on se doute que cette sortie ne va pas passer inaperçue. Comme la belle couverture de Ronan Toulhoat le suggère, ce roman est une grenade à dégoupiller délicatement sous peine de tout faire sauter. Après tout ne dit-on pas que les ogres sont chatouilleux et les trolls, bagarreurs. Bien entendu, c'est surtout valable quand ils sont jeunes et fringants et pas quand ils ont plus de 70 ans et sont perclus d'arthrite comme le troll Arsouille. Improbable ou pas, c'est à ses basques que nous attache Marie-Catherine Daniel.  

En recevant une lettre de son jumeau Arpète, perdu de vue depuis plus de cinquante ans, Arsouille n'en croit pas ses yeux et doute même qu'elle soit vraiment de lui. Mais tout vieux croulant qu'il est, ça le titille quand même d'aller vérifier par lui-même. Le seul bémol, il ne sait pas vraiment lire. L'érudition n'est pas le fort des trolls, c'est bien connu. Il est donc obligé de reprendre le chemin des bancs de l'école pour réussir à déchiffrer la carte qui l'amènera à son frère. Le plus drôle est que c'est en tant que professeur qu'il s'y enrôle. Voilà qui donne le coup d'envoi d'une aventure burlesque et hilarante. Bon an mal an, Arsouille ne va pas hésiter à traverser tout le pays dans des conditions parfois extrêmes afin de retrouver Arpète. Bien que déterminé, cela ne va pas l'empêcher de se demander tout le long si les révélations au bout du chemin valent vraiment le déplacement. Le fin mot de cette histoire promet d'être explosif et Arsouille sera-t-il vraiment en mesure d'en accepter toutes les conséquences? 

A mi-chemin entre fantasy et post-apocalyptique, Marie-Catherine Daniel nous délivre un texte remarquablement intelligent et profondément humaniste. 

Sur fond d'humour et de situations comiques, elle s'interroge sur la vraie définition de l'humanité. En effet, son roman est une satire de la vie qui met en exergue la bestialité dont font preuve les humains au point d'en oublier leur propre humanité. Pire encore, ils en perdent leur identité en se laissant dominer par leurs plus bas instincts. C'est un roman soigné aux mots choisis dans lequel on sent le plaisir qu'elle a pris à l'écrire. Elle n'a pas lésiné sur les scènes tordantes comme par exemple cette grand-mère troll qui n'a pas d'autre choix que de dealer pour arrondir ses fins de mois.   

Récit caustique qui au-delà de nous faire rire n'en oublie pas de nous faire réfléchir sur les fondements de notre société décadente. Elle nous rappelle l'importance des valeurs qui se meurent comme l'éducation, la famille et la solidarité. 

Entre troll et ogre est une perle qui va dynamiter le genre tellement ce récit est époustouflant. C'est un livre à mettre entre toutes les mains afin que tous, nous ayons une vraie prise de conscience de ce que nous sommes et de ce nous faisons. 

Voilà une pépite à se partager sans hésitation. 

Fantasy à la carte

Informations

Marie-Catherine Daniel
Entre Troll et ogre
Bad Wolf
304 pages
978-2-36629-878-9
Editions ActuSF

26/04/2018

2018: Les Futuriales font leur Odyssée

Fort de son succès, le festival littéraire Les Futuriales revient pour sa neuvième édition à Aulnay-sous-Bois, le 5 mai prochain. Au fur et à mesure des années, il est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de l'Imaginaire. Ils y voient là une occasion de discuter autour de ces incroyables littératures, de rencontrer des auteurs de talent, et de passer une journée ludique. 

Cette année c'est "le voyage spatial et les rencontres extra-terrestres" qui sont à l'honneur. Voici une thématique récurrente en science-fiction dont on ne se lasse pas de parler tant elle est inépuisable. Une programmation qui promet donc de nous mettre en orbite. 

D'ailleurs une première conférence viendra illustrer ce thème en portant sur "les projets de voyages habités vers Mars" animée par Jean-Marc Salotti (enseignant-chercheur, spécialiste de l'intelligence artificielle) à 14h30. Une autre sera destinée aux auteurs des littératures de l'Imaginaire qu'ils soient professionnels ou amateurs afin de donner des pistes sur "Comment écrire un premier roman? et quelle est la place dans l'édition pour les écrivains de l'Imaginaire?" à 16h. 

On y parlera aussi robotique à travers les différentes animations du Médi@bus qui proposera notamment des battles de robots Lego mindstorms, ainsi qu'une petite exposition sur les nouveautés des bibliothèques concernant ladite thématique. 

Mais que serait un salon littéraire sans l'inconditionnelle remise de prix. Les Futuriales n'échappent pas à la tradition et les récompenses décernées sont une valeur ajoutée pour les œuvres primées. Ici deux prix sont décernés. Il y a d'abord le prix Révélation du premier ou second roman francophone paru en 2017. Pas moins de dix romans sont en lice cette année. Ils ont été sélectionnés par Jean-Luc Riviera et la librairie folies d'encre. Il y a Les larmes de Yada de Lilie Bagage, Espérer le soleil de Nelly Chadour, Célestopol d'Emmanuel Chastellière, Senechal de Grégory Da Rosa, Sorcières associées d'Alex Evans, L'empire électrique de Victor Fleury, Les sœurs Carmines d'Ariel Holzi, Le Lys noir de François Larzem, Les papillons géomètres de Christine Luce et La mère des eaux de Rod Marty. Dix talents, dix univers qui offrent autant de perspectives de lectures différentes. Suspense jusqu'à samedi pour savoir lequel se verra gratifier de ce prestigieux prix. Il y a également un Prix des Lycéens qui est remis par les élèves d'Aulnay-sous-Bois. Quatre auteurs y sont en concurrence. Nadia Coste pour L'effet Ricochet, David Moitet pour New Earth Project, Pauline Pucciano pour Titania 3.0 et Olivier Gay pour Faux frère, vrai secret. Comme l'ensemble des littératures de l'Imaginaire, la young adult reçoit donc la même gratification. 
En plus de ces auteurs, d'autres seront également présents sur le salon comme Ruberto Sanquer, Estelle Faye ou Isabelle Bauthian pour ne citer qu'elles. Sans oublier les illustrateurs qui nous feront également l'honneur de faire l'étalage de leur art. Tous ont une belle actualité littéraire et artistique 2018 que vous pourrez découvrir si ce n'est pas déjà fait de 10h à 12h et de 14h à 18h sur leur stand de dédicaces.

Les Futuriales sonnent comme un avant-goût des Imaginales tant la qualité des auteurs invités et des activités proposées répondent bien à l'appel. Un salon qui a fait ses preuves depuis toutes ces années et qui mérite qu'on y fasse un crochet.


Fantasy à la carte

22/04/2018

David Bry, Que passe l'hiver, éditions L'Homme Sans Nom


David Bry, Que Passe L'Hiver, éditions L'homme Sans Nom

Avec Que passe l'hiver, David Bry signe une fantasy aussi sombre que poétique. 

Résumé :

Bien loin du fracas des armes et de la violence des grandes batailles, l'auteur suit la vie du jeune Stig Feyren qui s'apprête à fêter son premier solstice d'hiver. Toute à sa joie de venir vivre cet incroyable événement, d'assister enfin aux grands banquets, d'écouter les conteurs transmettre les plus fabuleuses légendes au coin du feu, de participer aux grandes chasses, d'échanger avec les autres clans, et surtout de rendre hommage au dieu Urian, il n'imagine pas un seul instant que cela puisse dérailler quelque-part. Mille fois rêvés grâce aux souvenirs de son frère Ewald, il attend d'y participer à son tour avec grande impatience. Seulement les festivités vont très vite s'entacher d'une touche mortelle lorsqu'un premier chef de clan meurt subitement. Un décès qui va jeter un froid et assombrir les réjouissances. D'autant que d'autres drames vont se succéder, et notre jeune Stig va même vite se retrouver en ligne de mire. Pour quelle raison, lui, le cadet d'un chef de clan dont tout le monde se moque, dérange-t-il autant? A lui de le découvrir ainsi que la ou les instigateurs qui se cachent derrière cette terrible menace ? 

Mon avis :

L'univers imaginé par David Bry se nomme La Clairière. Il est peuplé de quatre clans: Feyren, Oren, Lugen et Dewe qui vivent en bonne intelligence sous l’œil bienveillant d'Urian. Ils se confortent à la volonté de leur dieu qui leur a accordé à chacun un don. Ainsi, les Feyren ont la capacité de se transformer en animal, les Oren lisent les fils du destin, les Dewe se fondent dans l'obscurité et deviennent donc invisibles et les Lugen peuvent appeler à eux les esprits se trouvant de l'autre côté du voile. 

Cette apparente paix est bien évidemment trompeuse car Que passe l'hiver est avant tout une tragédie. L'auteur ne conçoit pas d'écrire une indulgente petite histoire. Le mal rôde, blesse et tue des êtres chers. Personne n'est épargné et surtout pas Stig qui voit ses illusions volées en éclats les unes derrière les autres.

Infirme, né avec un pied-bot, il est le paradoxe du guerrier. Détesté par son père, orphelin de sa mère, Stig n'a que son frère comme seul soutien. Alors comment cet être d'apparence si fragile peut venir à bout d'une menace quelle qu'elle soit ? Lui qui n'a pour seule arme que sa bonté et son ouverture d'esprit. Mais saura-t-il démêler les augures avant qu'il ne soit trop tard ? Avoir fait ce choix de héros est un défi réussi pour l'auteur car Stig nous émeut au plus profond de notre cœur et c'est avec un bel entrain qu'on plonge dans son aventure. 


Tragédien, poète, conteur, David Bry arbore bien des casquettes pour nous narrer son histoire. On est subjugué par la verve de ce talentueux auteur qui nous emporte bien loin dans sa chimère. 

On traverse ce roman comme dans un rêve, littéralement ensorcelé par la beauté des lieux que l'on découvre à travers le regard candide et émerveillé de Stig. C'est un voyage au pays des merveilles que nous offre David Bry où la magie côtoie tout de même la cruauté, la perfidie et la trahison car telles sont les conditions pour écrire une grande fresque romanesque. Alors attention à ne pas se laisser duper. 

En conclusion :

Tantôt mélancolique, tantôt captivant, ce roman nous fait perdre très vite pied. Il devient une telle obsession qu'il est même douloureux de le lâcher. 


Fantasy à la carte


Informations

David Bry
Que Passe L'Hiver
9782918541585
379 pages
Editions L'Homme Sans Nom