L'influence du "gaming" à la littérature

Google console

accueil2

accueil2

28/06/2015

Kristen Britain

Née en 1965, dans l'Etat de New-York, Kristen Britain est une jeune auteure de fantasy. Elle s'est mise à l'écriture très tôt, dès l'âge de 9 ans. Et, à 13 ans elle publie son premier livre, un recueil illustré : Horse and Horsepeople. Elle a suivi des études de cinéma à l'université d'Ithaca et obtient son diplôme en 1987. Mais avant de se lancer dans l'écriture à plein temps, elle occupe le poste de garde-forestier pour les parcs nationaux. Puis, elle finit par s'installer dans une cabane en rondins dans le Maine où elle s'adonne à ses activités de prédilection : l'écriture, la lecture, le dessin, l'équitation, la guitare... Bien que novice, avec Cavalier Vert, elle signe un succès littéraire immédiat car remarqué dès 1999, en recevant le prix Locus du meilleur premier roman. Une distinction qui annonce donc un premier cycle de fantasy de haut-vol. 


Ce cycle, c'est d'abord l'histoire d'une caste, d'un ordre de Cavaliers surnommés les Cavaliers Verts. En fait, ce sont des messagers du roi qui sont liés à ce dernier par une magie ancestrale. C'est également la destinée d'un royaume, celui de la Sacoridie dont la paix est bien souvent mise en péril par toutes sortes de menaces. Enfin Cavalier Vert nous conte les aventures d'une héroïne, la jeune Karigan G'ladheon. Alors qu'elle est renvoyée de son école pour avoir battu en duel le fils du gouverneur, elle rencontre sur le chemin du retour un Cavalier Vert mortellement blessé qui la charge de remettre un message au roi. Bien que réticente au début, elle finit par accéder à la demande du mourant. Mais son parcours ne sera pas une promenade de santé. Au contraire, la jeune fille va devoir affronter de nombreuses créatures maléfiques et autres bipèdes aux intentions douteuses qui mettront tout en œuvre pour l'empêcher d'atteindre sa destination. 

Pour sa saga, Kristen Britain a imaginé un monde fabuleux dans lequel évoluent ses personnages. L'essentiel de l'action se déroule dans le royaume de Sacoridie qui s'étend de la mer Orientale à la baie d'Ullem à l'ouest. Cette vaste contrée est gouvernée par le roi Zacharie Basseterre. Elle est ceinturée au sud par le mur d'Yer qui constitue une barrière magique le protégeant du Voile Noir. Il y a plus de mille ans, l'héritier d'Arcosie, Allessandros del Mornhavon projetait d'envahir la Sacoridie pour y aspirer toute la magie. Son expédition en terre sacoridienne se solda par une guerre qui dura près de cent ans. Les Elétiens et les Sacoridiens durent unir leurs forces pour mettre un terme à la Longue Guerre et exiler Allessandros et ses engeances maléfiques dans le Voile Noir. Or, à l'origine la forêt de ce Voile Noir appartenait au royaume des Elétiens, connu sous le nom d'Argenthyne. Aujourd'hui ce peuple mystérieux à l'allure elfique s'est réfugié au nord de la Sacoridie, dans le Bois d'Elt. Ces êtres immortels sont doués de magie et certains ont parfois le don de divination. Existent aussi des Mages dont l'esprit subsiste dans chaque tour du mur d'Yer afin de le préserver des attaques du Voile Noir et d'assurer la continuité du chant magique des âmes piégées dans l'enceinte. La musique apparaît donc ici comme une arme puissante empêchant le Mal de s'infiltrer, enfin jusqu'à la fausse note. Quant aux Arcosiens qui ont survécu, ils se sont transmis leurs héritages de génération en génération et forment une société secrète se faisant appeler le Second Empire. Leur but ultime, précipiter la chute du mur d'Yer et permettre le retour de Mornhavon.

Pour contrecarrer ces plans maléfiques, entrent en scène les Cavaliers Verts, ces messagers du roi très spéciaux. Mais attention ne devient pas Cavalier, qui veut. En fait, il faut avoir l'aptitude d'entendre l'Appel. C'est une magie à laquelle on ne peut résister bien longtemps. Les personnes concernées y répondent tôt ou tard. Leur quartier général s'appelle le Drôme. Il est situé près du roi, dans la Cité de Sacor. Autre particularité de ces hommes et ces femmes, c'est le pouvoir magique et personnel qu'ils possèdent, et dont ils peuvent se servir à leur grée par l'intermédiaire de broches ensorcelées. Ces artefacts magiques sont dissimulés par un sort, et ne peuvent être reconnus que par les mages ou les Cavaliers eux-mêmes. A dire vrai, ce sont elles qui choisissent ces messagers hors norme. Enfin, dernière spécificité, la relation fusionnelle que les Cavaliers entretiennent avec leur monture. Des montures aux capacités étonnantes, d'ailleurs.

Le récit de Kristen Britain est donc clairement empreint de magie qui se manifeste aussi bien à travers les objets, les lieux que les personnes douées de pouvoirs.

Dans ce cycle, il est aussi question du Bien et du Mal qui s'affrontent continuellement. Bien évidemment, le Voile Noire est le territoire malfaisant par excellence. Y règnent Mornhavon et ses disciples depuis leur exil. Mais la Sacoridie est de plus en plus infiltrée par le malin. Il se manifeste sous la forme du Second Empire qui met tout en œuvre pour anéantir ce royaume et son peuple. Autre être pernicieux est le personnage de l'homme gris dont l'identité est encore tenue secrète mais dont le rôle risque d'être considérable au fur et à mesure de l'aventure. N'oublions pas qu'il est à l'origine de la brèche dans le mur d'Yer. Mais d'autres formes de maléfices existent, ce sont par exemple les nombreux complots que le roi et ses proches doivent déjouer. Le pouvoir et le trône suscitent bien des convoitises. Il faudra que le souverain garde son sang-froid à toute épreuve pour tenir son trône. Quant au Bien, il se caractérise dans le récit par le roi Zacharie, l'ordre des Cavaliers Verts, et celui des Boucliers Noirs (ces Armes chargées d'assurer sa sécurité). Tous ces protagonistes œuvrent pour le bien du royaume et des peuples, ainsi que pour la paix.

Petite touche personnelle de l'auteure qui propose une fantasy plus féminine en
donnant dans son texte la prépondérance à une jeune femme. Ici, il conviendra donc de parler de romantic fantasy. Ce courant qui met à l'honneur des guerrières ou des magiciennes connaissant guerres et luttes pour le pouvoir, et une vie d'aventurière ne leur interdisant pas de mener à bien des quêtes sentimentales ou de vivre des tragédies. Ce sous-genre, largement écrit par des femmes, explose au moment du mouvement féministe et développe des récits dans lesquels les femmes ne subissent pas le joug des hommes. C'est bien entendu le cas de Karigan G'ladheon qui mène sa vie à sa guise, sous-entendant qu'elle ne dépend pas d'un homme. Elle prône liberté et indépendance. Même si c'est malgré elle, sa vie n'est faite que d'aventures. En fait, en devenant Cavalière, elle vend ses services au roi et n'agit que dans l'intérêt du royaume. Ses quêtes sont donc multiples car chaque mission royale en devient une à part entière. Karigan apparaît comme la « clé de voûte » dans cette lutte du Bien et du Mal car elle est celle qui peut faire basculer les choses. Elle est la personne qui fera la différence entre victoire et défaite. Même si elle noue des liens sentimentaux avec différents protagonistes de l'histoire, elle n'en demeure pas moins condamner à ne pouvoir vivre son grand Amour. Celui-ci lui est refusé car impossible. Ce sera sans doute sa plus grande tragédie car une vie solitaire s'ouvre devant elle si elle n'est pas prête à trahir son cœur. N'oublions pas que la romantic fantasy est le pendant féminin de l'heroic fantasy. D'où l'aspect de guerrière solitaire mis en avant ici.


Cavalier Vert est un premier cycle de fantasy réussi. Kristen Britain y mêle tous les éléments essentiels au genre : magie, guerre, créatures maléfiques, artefacts, mystères, complots. Un récit si bien écrit que l'on ne s'ennuie pas le moindre instant. On peut le dire Kristen est une magicienne des mots car le charme opère à peine le livre entamé. Un cycle prometteur d'une auteure à découvrir au plus vite.


Fantasy à la carte

25/06/2015

Kristen Britain, Le Voile Noir, Cavalier Vert, tome 4

Les événements se précipitent en Sacoridie. Un cortège d’Eletiens vient demander l’autorisation au roi de passer le Mur d’Yer afin de se lancer dans une exploration du Voile Noir. Zacharie accepte à la condition que certains de ses cavaliers fassent partie de la mission. Leur rôle sera d’accumuler la moindre information sur les lieux. En effet, le souverain de Sacoridie doit savoir exactement ce que réserve le Voile Noir, et où se trouvent les points stratégiques et autres bastions de l’ennemi. C’est au capitaine Stèle à qui revient le rôle de sélectionner les cavaliers à envoyer et contre l’avis du roi, elle choisit Karigan, qui, au vu de ses connaissances des lieux, apparaît comme étant la personne idéale pour cette tâche. Seulement, Zacharie qui éprouve toujours un grand attachement pour la jeune cavalière a du mal à digérer cette décision. Or, ses sentiments ne sont pas au goût de tous et certains proches de la couronne qui ont vu clair en eux pourraient bien décider d’y mettre un terme. Karigan risque par conséquent de courir un grand danger.

Par ailleurs, du côté du Mur, Alton chargé de découvrir comment réparer la brèche dans le Mur, est sur le point de faire quelques grandes découvertes qui pourraient tous les sauver. Encore tourmenté par le souvenir de Karigan et les sentiments qu’il éprouve à l’égard de la jeune femme, il ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de la meilleure amie de celle-ci, la ménestrelle Estral. En effet, la musicienne l’énerve autant qu’elle le trouble. La cohabitation s’annonce difficile. Et pourtant, sa présence pourrait changer bien des choses…


Le moment est arrivé pour Karigan de retourner dans la forêt du Voile Noir. Même si elle a conscience qu’une nouvelle rencontre avec Mornhavon pourrait lui être fatale, elle le fait pour son roi. Tel est le destin des Cavaliers Verts. C’est avec la peur chevillé au cœur, qu’elle s’engage avec ses compagnons de route sur le chemin de l’aventure où chaque détour menace de l’engloutir à jamais. Un tome qui se présente comme une grande épopée dans laquelle nos héros n’ont pas un seul instant de répit, pour notre plus grand plaisir d'ailleurs. Cavalier Vert, c’est une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, des méchants terrifiants, des aventures haletantes… bref en un mot : des instants de lecture magiques.


Fantasy à la carte

Laurell K. Hamilton, Arlequin, Anita Blake, tome 15, éditions Milady

Avec pas moins de sept petits amis, sans compter ses nombreux amants occasionnels indispensables pour satisfaire l’ardeur, on peut dire que la vie amoureuse d’Anita Blake est compliquée. Elle, qui avait du mal à exprimer ses sentiments, à extérioriser ses besoins, à gérer ses relations avec autrui, elle a maintenant matière à s’améliorer dans ces différents domaines.

En devenant une puissante source de pouvoir par l’intermédiaire de ses deux triumvirats qu’elle forme avec Jean-Claude et Richard d’un côté, et Damian et Nathaniel de l’autre, elle ne pouvait qu’attirer l’attention. Il est vrai que ces derniers temps, le baiser de Jean-Claude a souvent été menacé, notamment par d’autres maîtres de la ville, soit pour étouffer la suprématie du maître-vampire, soit pour s’emparer carrément de son pouvoir et de ses gens.

Lorsqu’Anita reçoit un masque blanc d’Arlequin sans autre message que son prénom dessus, elle pressent un danger à venir. Intuition confirmée au vu de la réaction de peur de Jean-Claude car il en faut beaucoup pour effrayer le maître de la ville de Saint-Louis. En effet, il s’agit bien d’un message lui annonçant que les Arlequins l’ont à l’œil. Pour quelles raisons ? Peut-être pour ses relations hors-norme qui lui ont donné un pouvoir considérable ? En fait, les Arlequins forment une société secrète d’espions et d’assassins à la solde du conseil vampirique. Leur rôle est de surveiller et d’éliminer les vampires devenus trop gênants. Non pas parce qu’ils se sont mis à tuer à tort et à travers car dans ce cas, cette mission reviendrait au exécuteur de vampires, soit Anita elle-même ; non les Arlequins agissent plutôt lorsque les vampires en question ont accumulé suffisamment d’influences pour effrayer les grands dirigeants de la communauté vampirique.

Avec Arlequin, c’est la quinzième aventure d’Anita Blake, tueuse de vampires que nous propose Laurell K. Hamilton. C’est encore une aventure très mouvementée dans laquelle Anita devra jongler entre ses sentiments, prendre de grandes décisions et accessoirement sauver les siens. La routine, quoi ! Un récit de bit-lit sans temps mort comme Laurell K. Hamilton sait si bien les écrire.


Fantasy à la carte

24/06/2015

Grimm

grimm
Cette série américaine s’inspire comme son nom l’indique des contes de fées, à l’image de ceux des célèbres frères Grimm. Elle est produite en 2011 par David Greenwalt et Jim Kouf. Inspecteur de police à Portland, Nick Burkhardt a, au premier abord, tout du banal représentant de la loi. Mais, il ne faut pas s’y méprendre. Nick a la faculté de voir derrière les masques, de percevoir la vraie nature des humains qu’il rencontre. En fait, il est le dernier Grimm, ces hommes qui ont la capacité d’identifier les créatures merveilleuses que cachent certaines enveloppes humaines. Tous les contes qui ont bercé notre enfance sont en réalité des histoires vraies. Et bien entendu, les créatures le sont tout aussi. Ainsi, ces êtres vivants que l’on prend pour des humains sont en réalité des Wesen avec des caractéristiques propres à leur espèce. Certains sont bénéfiques et d’autres foncièrement maléfiques. Les plus célèbres de la série sont le Blutbad (loup-garou), le Fuchsbauen (renard), le Lausenschlangen (serpent) ou encore l’Hexenbiest (sorcière). Bien entendu, tous ces Wesen ont des noms germaniques pour saluer l’origine allemande des frères Grimm. Des crimes surnaturels sont perpétrés et Nick, aidé de ses amis Eddy Monroe (un Blutbad), Rosalee Calvert (une Fuchsbauen) et de son coéquipier, Hank Griffin, doit arrêter les Wesen maléfiques responsables. Il les tue mais doit maintenir sa couverture, car personne ne doit savoir qu’il est un Grimm et surtout ce qu’il fait. Dans cet univers, les humains lambda ignorent complètement l’existence des créatures magiques ou de l’authenticité des contes merveilleux. Et c’est mieux ainsi pour préserver le monde de la panique et conserver l’équilibre.

Il est notoire que les contes de fées ont servi de berceau nourricier aux littératures de l’Imaginaire et particulièrement à la fantasy. Cela se manifeste par l’introduction d’éléments surnaturels ou féeriques, d’opérations magiques, ou encore d’événements miraculeux propres à enchanter le lecteur que l’on retrouve donc bien dans les deux genres. Dans cette série télévisée, le lien est indéniable. Le titre annonce d’ores et déjà la couleur. Ensuite, chaque épisode débute par un extrait annonçant le conte dont il sera question. Toute l’originalité de cette série réside dans le fait de se présenter comme une série policière aux frontières surnaturelles. Ici, il s’agit de résoudre un ou plusieurs crimes. La différence est que ces crimes sont le fait de Wesen. Nick a pour mission d’assurer la fin heureuse de l’histoire en mettant les méchants hors d’état de nuire.

Victime de son succès, cette série prévue à la base pour une seule saison de treize épisodes en totalise au final vingt-deux. Triomphe télévisuel pas encore démenti à l’heure actuelle puisque la cinquième saison est en cours de production.

Passé la surprise des premières minutes, on se laisse facilement charmer par cette série au scénario étonnant. Je suis sûre qu’après quelques épisodes, vous vous demanderez quel Wesen se dissimule derrière les sourires de votre entourage. Espérons pour vous qu’ils ne vous veuillent aucun mal…


Fantasy à la carte

Game of Thrones

Après l’adaptation au succès retentissant de certaines œuvres de fantasy comme Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit de J.R.R. Tolkien, choisir de porter à l’écran une œuvre aussi notable que Le Trône de Fer de G.R.R. Martin coulait presque de source. C’est en 2007 que HBO acquiert les droits des romans et en 2011 qu’est diffusée la première saison aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs à David Benioff et à Daniel B. Weiss qu’est confiée la charge de produire et d’écrire cette série. Hormis quelques libertés prises ici ou là, ils sont restés dans l'ensemble assez fidèles au récit originel. Ainsi, les deux premiers intégrales correspondent bien aux deux premières saisons, mais le troisième intégrale, lui, englobe les saisons 3 et 4. Rien d’étonnant au vu de la densité de ce volume.

Quant aux lieux de tournage, il est à noter qu’ils sont nombreux. En effet, les équipes passent de l’Irlande du Nord à la Croatie, en passant par le Maroc, Malte, et l’Islande. Le résultat en est donc que plus dépaysant. Le recrutement d’un casting de renom joue également un rôle dans ce triomphe. Ainsi le jeu de certains acteurs rend tout simplement quelques personnages aussi incontournables qu’inoubliables. C’est le cas de Peter Dinklage pour le rôle de Tyrion Lannister, qui fut, au demeurant, le premier acteur à être recruté. Au vu de l’attachement privilégié que G.R.R. Martin a pour ce personnage, cela n’est sans doute pas anodin. En outre, le choix de Sean Bean pour interpréter Ned Stark, de Nikolaj Coster-Waldau pour Jaime Lannister ou encore de Lena Headey pour Cersei Lannister a été tout aussi judicieux.
Néanmoins, pour le cas où l’on découvre cette série sans avoir lu au préalable le cycle littéraire, réussir à suivre l’histoire ou plutôt les histoires, à repérer qui est qui, et qui veut quoi, ce n’est pas forcément chose aisée. Certains seront par exemple obligés de visionner la première saison deux fois. Alors que les romans s’attachent aux destins de quelques personnages, la série télévisée, elle, fait un tour d’horizon de chacun d’entre eux. C’est une vision plus globale. Elle va donc mettre l’accent sur des personnages que l’on voit finalement moins dans les livres. Typiquement, c’est le cas de Tywin ou de Cersei Lannister. Comme dans la saga, l’intrigue se met tout aussi progressivement en place dans la série. Ce qui a pour conséquence, un avènement tardif des rebondissements. Ainsi, il faut attendre la fin de la saison 3 et surtout la saison 4 pour connaître des surprises magistrales et être véritablement pris au jeu. C’est en cela que la découverte de la saison 5 va être intéressante car tout peut arriver. Et la question qui fleurit sur toutes les lèvres : qui est le prochain qui va perdre sa tête ? Est-ce que ce sera Arya ou Sansa Stark, Daenerys Targaryen, Jon Snow ou plus sensationnel encore Tyrion Lannister ? Peut-être que les lecteurs du 4e intégrale de G.R.R. Martin en savent plus que les simples spectateurs, mais avec les scénaristes, rien n’est moins sûr. Dans tous les cas, chut, laissons nos imaginations travailler encore un peu jusqu’à ce soir, date de la diffusion aux Etats-Unis, et à demain matin pour nous aux alentours de 3 heures sur la chaîne OCS City.


Fantasy à la carte