L'influence du "gaming" à la littérature

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04/09/2016

Buffy contre les vampires, l’héroïne qui a insufflé l’engouement pour le vampire

Produite par Joss Whedon, Buffy contre les vampires marque un vrai tournant dans l’évolution des séries américaines. En effet, elle va ouvrir la voie à de nombreuses séries évoluant dans la même mouvance fantasy/fantastique.

Dès ses premières diffusions, le succès est au rendez-vous en réunissant 4 à 6 millions de téléspectateurs aux États-Unis. En France, la série est diffusée de 1998 à 2003 d’abord sur Série Club, puis sur M6. Buffy compte ainsi 144 épisodes répartis en 7 saisons.

Son scénario est assez conventionnel même si pour les néophytes du genre, il représente une révolution. Ici, on suit le destin peu ordinaire d’une jeune lycéenne dont la vie se partage entre le lycée, les cours, les amis, les sorties en boîte de nuit et une étrange mission, celle de tuer des vampires et autres démons venant menacer la vie tranquille de Sunnydale. Pour accomplir sa destinée d’élue, la jeune femme est accompagnée par un observateur qui la guide, la conseille, et l’entraine au besoin. Ce rôle est incombé à un bibliothécaire du nom de Rupert Giles dont l’érudition sera un atout majeur pour déterminer la provenance de chaque menace et découvrir ainsi le meilleur moyen pour la vaincre.

Plus qu’un divertissement pour adolescents en mal d’aventure, Buffy contre les vampires est une vraie série d’apprentissage car son héroïne va y connaître une sacrée évolution en passant de l’adolescente capricieuse, écervelée parfois à l’adulte sérieuse et responsable. Ce sont sept saisons qui se renouvellent à chaque fois afin d’offrir un programme à la mesure de sa renommée.
La particularité de cette série est qu’elle est un peu transgenre dans le sens qu’elle ne se contente pas de raconter des attaques de vampires et des combats de tueuses. Bien au contraire, dans Buffy, on croise toutes sortes de créatures issues du bestiaire merveilleux et des légendes populaires. C’est presque un cours d’ésotérisme à chaque épisode. La magie y est d’ailleurs de plus en plus présente avec notamment l’une des amies de Buffy qui en devient une. Qui dit sorcellerie, dit rituel de magie. Or, la série fait une belle place aussi à la fabrication de potions, et au lancement des sorts car il n’est pas toujours question d’enfoncer un pieu dans le cœur d’un vampire. Parfois, il faut vaincre la menace autrement. Et puis, la science-fiction pointe son nez ici ou là au gré des saisons avec par exemple l’intervention d’un robot humanoïde mettant en avant le thème de l’intelligence artificielle, ou encore cette idée "frankensteinienne" de fabriquer un humain à partir de différentes personnes. La dimension militaire fait également son apparition avec cette idée que des unités secrètes existeraient pour exploiter le don surnaturel de certains humains ou certaines créatures. En se nourrissant de différents courants, cette série a su s’adapter à un public varié, et le secret de sa popularité réside peut-être dans ce fait.

En outre, le casting y est intéressant avec d’abord en rôle principal Sarah Michelle Gellar qui y incarne une petite tueuse nerveuse et efficace. Le moins que l’on puisse dire lorsque l’on observe Sarah est qu’elle est parfaitement à l’aise dans son rôle de lycéenne. Elle y connait une adolescence compliquée que son activité extra-scolaire de tueuse de vampires n’arrange pas. Ses parents ont divorcé, et elle vit une relation pour le moins conflictuelle avec sa mère dans les toutes premières saisons. Buffy est à part, une lycéenne rebelle et bien souvent incomprise. Son arrivée dans le lycée de Sunnydale va changer bien des choses pour elle. Alors qu’elle était pom-pom girl et appréciée de tous dans son autre lycée, la voici devenue une anonyme. La transition est difficile à encaisser. Et même si elle tente de s’intégrer par tous les moyens, elle restera pour la plupart la drôle de fille toujours mêlée à d’étranges phénomènes. Car si elle pensait être débarrassée de sa fonction d’élue, il n'en est rien. Son emménagement à Sunnydale n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard car la ville est construite sur la bouche de l’enfer et la présence d’une tueuse est nécessaire pour canaliser le mal qui y règne. Un héritage que la jeune fille rejette au départ car comme toutes les filles de son âge, elle rêve de prince charmant et d’insouciance. Or, elle n’est pas gâtée du côté de l’amour puisque son âme sœur est maudite et lui est interdite. S’abandonner pleinement à Angel, c’est tous les condamner à une mort certaine. Sarah Michelle Gellar est d’ailleurs très poignante dans son jeu d’actrice se consumant pour un amour impossible. Elle fait bien ressortir l’ambiguïté de son personnage qui se trouve tiraillé entre son jeune âge et l’importance de sa mission. Cela ressort bien au moment de ses combats lorsqu’elle papote avec les vampires avant de les tuer. Ces scènes contribuent à apporter une dose de légèreté alors qu’on est en plein cœur de l’action. Et à côté de ça, les moments d’émotion, notamment les scènes qu’elle partage avec son partenaire Angel, alias David Boreanaz sont riches en émotions. Et pour le coup, Sarah Michelle Gellar y redevient une adulte à part entière avec toute la dureté que cela implique. En donnant le rôle principal à une femme, cela permet à la gente féminine de prendre le pouvoir et de prouver enfin qu’elle est l’égale de l’homme, tout aussi capable.
Ainsi donc Sarah Michelle Gellar partage l’affiche avec David Boreanaz tout du moins pour les premières saisons puisque le personnage d’Angel disparaît plus ou moins à la fin de la troisième au plus grand dam de ses fans. Voici un personnage intéressant qu’Angel. Il y est complexe, torturé car doté d’une âme et à ce titre en repentir. Or, cette rédemption, c’est Buffy qui lui accorde en l’aimant d’un amour pur et absolu. Seulement, nous ne sommes pas dans un conte pour enfants où à la fin, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. En fait, si Angel est heureux, il redevient le plus sanguinaire des vampires. Tel est son destin, il est victime d’une malédiction de bohémiens lancée sur lui par vengeance pour le mal qu’il leur a fait. Quel vampire ténébreux et séduisant que David Boreanaz incarne. Il y est subjuguant. Lui aussi a une personnalité complexe. Tantôt, il est ce chevalier servant prêt à risquer sa vie pour sauver sa bien-aimée et tantôt il est ce vampire inquiétant, instable et dangereux. David excelle si bien dans son rôle qu’il en deviendrait presque difficile de dire si on le préfère gentil ou méchant. Dans tous les cas, ils forment un couple très glamour et son départ de la série fera pleurer dans les chaumières.


Et il se voit remplacer dans le cœur de la belle tueuse par Marc Blucas qui y joue le très séduisant Riley Finn. Très protecteur pour Buffy, trop sans doute il ne restera que le temps d’une saison et le début d’une autre. Il fera en quelque-sorte la transition et même s’il est bien dans son rôle, on n’accrochera moins avec lui. Peut-être parce qu'il y incarne un personnage plus lisse avec moins de zones d'ombres.

Que serait une héroïne de fantasy sans compagnons d’aventures ? Raison pour laquelle Sarah Michelle Gellar donne souvent la réplique à un couple d’acteurs qui seront ses plus proches amis, Alexander Harris (Nicholas Brendon) et Willow Rosenberg (Alyson Hannigan). Quel duo comique que ces deux-là. Improbables apprentis-tueurs de vampires, ils sont de véritables amis pour la jeune tueuse et sont sans doute les acteurs les plus attachants de la série. Drôles, et gaffeurs parfois, Nicholas Brendon et Alyson Hannigan apportent une vraie touche de fantaisie à la série.


Plus sérieusement l’observateur de Buffy est joué par le déjà célèbre Anthony Stewart Head dont la filmographie est très impressionnante. D’origine anglaise, sa nationalité et notamment ce flegme typiquement britannique ressort bien dans son rôle car il incarne le bibliothécaire classe et coincé à merveille. Il est le père spirituel de Buffy et forme avec Sarah Michelle Gellar un sympathique tandem qui ne manque pas d’étincelles parfois mais qui fonctionne bien à l’écran.

Côté rôles secondaires, on peut signaler la prestation de Charisma Carpenter qui incarne ici une Cordelia Chase juste horripilante. Prétentieuse et privilégiée, Charisma a su faire évoluer son personnage qui passe de la fille honnie à une personne qu’on finit par apprécier, surtout lorsqu’elle s’intègre davantage à la bande en devenant la petite amie d’Alex. Autre petite amie, il y a Emma Caulfield, alias Anya Jenkins qui occupe ce rôle dans les trois dernières saisons de la série. Anya est une démone qui perd ses pouvoirs et qui s’humanise au contact d’Alex. Elle aussi va connaître une sacrée transformation.

Du côté des méchants, on peut souligner la performance de James Marsters qui interprète le vampire Spike. C’est un piètre vampire car dans le fond, Spike est victime de sa condition et il n’y est pas vraiment le vampire cruel auquel on s’attend, d’autant qu’il a la réputation d’avoir déjà tué deux tueuses. Son personnage évolue au fur et à mesure de ses apparitions, il finit par devenir un personnage récurrent de la série et occupe une place de plus en plus importante auprès de Buffy.
Drusilla, la fiancée de Spike campée ici par Juliet Landau y est tellement plus convaincante en vampire aliénée. Rendue folle par Angelus, Drusilla est une vampire dangereuse et cruelle. Clairement Juliet Landau obtient ici un rôle qui lui va comme un gant. Dans la même veine, Julie Benz en tant que Darla est tout aussi venimeuse et redoutable pour Buffy et ses amis. Julie Benz incarne si bien la rivale de Buffy dans le cœur d’Angel car rappelons-nous que c’est elle qui a transformé Angel en Angelus il y a fort longtemps.

Voici donc un tour d’horizon des principaux piliers de la série, mais bien d’autres viendront donner la réplique aux héros. En fait, Buffy contre les vampires a permis à bon nombre d’acteurs de séries de mettre le pied à l’étrier afin de lancer leur carrière. C’est le cas par exemple de Greg Vaughan qui jouera pendant un temps dans la série Charmed, de Wentworth Miller qui va rencontrer la célébrité grâce à Prison Break ou encore de Jason Behr, le célèbre extraterrestre de Roswell. Tous sont passés par Buffy avant de connaître le succès. Elle fait donc un peu office de révélatrice de talents. 
Évidemment pour la nouvelle génération découvrir Buffy contre les vampires sur W9 risque de leur apparaître comme une série désuète et vieillissante. Il faut la replacer dans son contexte. Le maquillage des vampires est quelque peu surchargé et le loup-garou est juste ridicule, surtout dans ses toutes premières apparitions. Mais pour les années 90, Buffy a été une vraie révélation. Nouveauté qui révolutionne le genre. Enfin le fantastique est adapté en série télévisée. Du point de vue scénaristique, les intrigues se tiennent bien et les personnages y sont assez attachants. Buffy, c’est juste un souffle de légèreté à la télévision qui a enfin permis au vampire de sortir de l’ombre.  

Fantasy à la carte

31/08/2016

Florent Marotta, Discordia, préquel d'Yzé et le Palimpseste

Pour compléter son premier roman Yzé et le Palimpseste, Florent Marotta a décidé d'aller plus loin en écrivant un préquel. 

Un procédé fréquent en littérature fantasy mais pas inutile pour éclairer certaines choses. C'est une manière aussi de développer son univers au format d'une nouvelle et de faire patienter les lecteurs qui trépignent d'impatience de lire la suite.

Ici, l'auteur revient sur les origines du conflit entre les deux clans: Wicce et Magis. Bien entendu, dans Yzé et le Palimpseste, on avait appris en même temps qu'Yzé le passé du terrible Ashahell et l'amour qu'il vouait à une Wicce dénommée Elayne Gailard et dont la mort violente alluma la mèche de la guerre entre les deux communautés magiques. 

Néanmoins, ce tragique événement ne nous est pas conté du point de vue d'Ashahell lui-même, mais plutôt de celui de la mère d'Elayne, une des sages de la communauté wicce. Un choix qui n'est pas anodin car malgré cette tragédie, cette Wicce aura tout tenté pour calmer les esprits et endiguer la guerre qui était en train de s'installer. Véritable incarnation de la sagesse, cette femme n'a pas pu empêcher les cœurs de se remplir de haine et de rancœur. 

Un préquel qui met à l'honneur le fondement de tous livre de fantasy, à savoir la lutte entre le Bien et le Mal. Il nous permet de porter un autre regard sur Ashahell, un regard plus tolérant, plus compréhensif car qui peut se targuer de ne jamais succomber au Mal... Quelques lignes qui donneront à certains l'envie de plonger dans le premier tome de Florent Marotta ou qui confirmeront à d'autres que la saga d'Yzé est un cycle de fantasy à suivre.

Fantasy à la carte

28/08/2016

William Riverlake, Le Cantique du Soleil, Thormäe, tome 1

Lorsque William Riverlake m'a présenté son premier roman, deux choses ont attiré mon attention: fantasy et spiritualité. Car qu'est-ce que la spiritualité vient faire dans un récit de fantasy ? C'est donc sur cette interrogation que je me suis laissée emporter par ce récit. 

Pour faciliter la lecture de son premier roman, l'auteur a choisi de nous le raconter sous la forme de mémoires confiées par l'un des héros de l'aventure. C'est en compagnie de son oncle Garon que l'épopée démarre lorsque tous deux, pressentant un grand danger, décident de retrouver l'épouse de Garon, partie accoucher au pic des Nouveaux Nés, comme le veut la tradition. Sur les lieux, les événements vont s'enchaîner très vite, du meilleur au pire. Alors qu'ils assistaient à la venue de cet enfant, un miracle se produisit car des anges vinrent célébrer cette naissance. Mais alors que tous se réjouissaient, une créature monstrueuse surgit et s'empara du nourrisson dans un bain de sang. N'écoutant que leur courage, les deux garmins décident de partir sur les traces de cette terrible bête afin de sauver l'enfant. 

Parallèlement, on fait la connaissance d'un couple d'elfes, le frère et la sœur: Jawin et Filah qui sont également chargés d'une quête propre. 

Au fil des pages, on se doute que chacun des protagonistes vont à un moment se retrouver car contexte high fantasy oblige. 

Justement côté fantasy, William Riverlake n'oublie pas d'incorporer à son texte un grand méchant, un mage puissant et corrompu nommé Sither. Ce qui, on le devine sans mal, met en exergue la traditionnelle lutte entre le Bien et le Mal. 

Puriste, William Riverlake a donné un cadre géographique, anthropologique, topographique très précis à son récit afin de le rendre le plus réaliste possible. Au gré de la lecture, on sent le temps passé à élaborer, à enrichir cet univers fantasy. Le titre du cycle Thormäe annonce déjà le nom de ce monde dans lequel vivent des peuples différents: hommes, nains, gobelins, garmins... ect. Comme beaucoup de ses confrères, ils mêlent des créatures connues des sagas fantasy et d'autres sorties de son imaginaire fertile. 
Bercé par les grands classiques du genre, William Riverlake s'est nourri de ses lectures pour écrire sa propre fantasy. Néanmoins, il y apporte sa touche personnelle en approfondissant par exemple les notions de Bien et de Mal. En effet, il nous rappelle que rien n'est ni blanc ni noir. Ce sont bien nos actes et nos paroles qui déterminent qui on est et où on se situe dans cette lutte perpétuelle. Finalement, l'auteur profite de son premier roman pour rappeler où est la place de chacun dans l'univers. C'est une dose d'humilité qu'il nous offre ici car le monde est vaste et doit être respecté afin que tous vivent en paix. 

William Riverlake signe un premier roman qui ne manque pas d'originalité en invitant le lecteur au voyage, à l'introspection et à la méditation. 


Fantasy à la carte
  

24/08/2016

Tristan Kalan, Son histoire, Chroniques Edwo, tome 1

Il y a des livres dont on fait la connaissance grâce à l'implication pour ne pas dire l'acharnement de leurs auteurs. C'est le cas du premier tome de Chroniques Edwo que Tristan Kalan m'a fait découvrir. Je commencerai donc cette chronique par le remercier de sa confiance et de l'intérêt qu'il a porté à Fantasy à la carte

Le moins que l'on puisse dire après la lecture des premiers chapitres est que l'auteur a voulu se démarquer de ses confrères en proposant une fantasy un peu inédite. En effet, l'univers qu'il a imaginé se détache de ce que l'on trouve en fantasy classique, à savoir l'introduction de créatures issues du bestiaire merveilleux. Ici, il a bien travaillé son monde en créant des peuples originaux. A chacun d'eux, il leur a attribué des critères physiques, des coutumes et des langues propres. Ce qui apporte un certain charme à son récit. 

Pour l'intrigue en elle-même, on retrouve le terreau fantasy traditionnel puisque Chroniques Edwo se concentrent sur la destinée d'un quatuor de héros dont les prouesses sont connues de tous. Ce ne sont pas des guerriers mais plutôt des jouteurs, en tout cas pour certains. Ils se déplacent à travers le pays d'Ushi au grès des joutes ou si on fait appel à leurs services pour déjouer certaines situations délicates et se débarrasser de problèmes épineux. Leur bienveillance est légendaire, et fait d'eux de vrais héros du Bien. 

L'histoire démarre lorsque le quatuor regagne le village natal d'Arast pour la fête du Printemps. Un grand moment festif qui va également être l'occasion pour certains membres de la compagnie de s'unir. Ainsi, Clénia et Grem d'une part, et Ositis et Mélissa d'autre part vont se dire "oui" sous le regard paternel d'Arast, le chef de cette célèbre équipée. Pour ces joyeux drilles, c'est le moment de la détente et de l'amusement sauf que le lendemain de ces grandes agapes pourraient bien être rude surtout lorsqu'Arast trouve une étrange enfant à la peau bleue et aux fines ailes diaphanes. Cette étonnante trouvaille risque fort de sonner la fin des festivités et annoncer de nouvelles aventures en perspective... La quête est ainsi dite.

C'est un récit dense que nous offre Tristan Kalan, sans doute généré par son choix de le raconter sous forme de chroniques. Cela lui permet de multiplier les anecdotes sur l'histoire de ces compagnons de voyage. Ainsi au fur et à mesure des chapitres, on en apprend plus sur eux, sur leur mode de vie, sur leur passé...ect Il en dresse un portrait très exhaustif. Mais pour le coup c'est un risque à en perdre le fil directeur. Car il faut toujours garder à l'esprit que c'est bien la quête de ramener l'enfant chez elle qui est au cœur du récit. Ce qui est une grande aventure en soit, riche en péripéties et en combats de haut vol. C'est également une manière de parcourir l'univers imaginé par l'auteur. Néanmoins, petit regret que celui-ci ne soit pas cartographié car cela facilite nettement son appropriation. 

Un roman de fantasy auquel il ne faut pas hésiter à s'accrocher car il est prometteur, d'autant que Tristan Kalan amorce quelques pistes qui, on l'espère, seront plus amplement développées dans le prochain opus. 
Fantasy à la carte