L'influence du "gaming" à la littérature

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28/01/2022

Ivan Kwiatkowski, Gestalt, éditions Le Chant du Cygne

Ivan Kwiatkowski, Gestalt, éditions Le Chant du Cygne

Après une novella intitulée "Chrysalide", éditée en 2015 par les édtions Voy'El, Ivan Kwiatkowski publie en octobre 2021, son premier roman, Gestalt aux éditions Le Chant du Cygne

Lu dans le cadre d'un partenariat, je remercie à nouveau les éditions Le Chant du Cygne pour l'envoi de ce service presse. 

Gestalt s'ouvre sur un monde prêt à basculer dans la guerre. En effet, des rivalités entre le roi Krieg IV et Lord Froyd menacent sérieusement la paix sur le continent. Alors dans un dernier sursaut d'espoir, Spracht, l'astrologue royal organise une rencontre officielle avec la divinatrice du camp  adverse dans l'espoir de percevoir une autre voie à ce conflit. Sur sa route, il ne manquera pas de croiser certains personnages qui auront leur rôle à jouer dans cet affrontement, tandis que d'autres électrons libres se frotteront à leur destin de leur côté. 

Dans Gestalt, Ivan Kwiatkowski emprunte les codes de la fantasy pour poser le cadre de son récit. Aussi, on retrouve la figure de l'astrologue qui incarne la prophétie, soit un élément déclencheur du récit traditionnel de fantasy. Il est également question de magie puisque des mages y sont à l'oeuvre en usant d'un pouvoir basé sur le modèle de l'Echange. De même que la lutte est au cœur des enjeux à travers le spectre de cette guerre qui menace la paix sur le continent. Enfin, l'intrigue est, quant à elle, portée ici par une communauté de héros qui agissent dans l'intérêt de l'un ou l'autre des deux camps. Autant d'éléments qui rassurent le lecteur d'Imaginaire car il y retrouve tout ce qu'il est en droit d'attendre, mais ceux-ci sont, à mon sens, accessoires au roman. 

En effet, l'auteur a surtout misé sur une galerie de personnages en mettant l'accent sur les valeurs qu'ils véhiculent et les actes qui les définissent. Ainsi, par l'entremise de ses protagonistes, il questionne beaucoup la figure du héros en confrontant l'archétype que l'on s'attend à trouver et la réalité d'un être sous l'emprise de ses contradictions et de ses désirs. Au fil de ses chapitres, Ivan Kwiatkowski alterne les points de vue de chacun d'entre eux nous laissant le loisir de les découvrir de manière parcimonieuse. D'ailleurs, si les premiers chapitres les concernant nous les laissent entrevoir d'une certaine manière, la suite de la lecture va vite nous faire changer d'avis sur la question. 

La plume d'Ivan Kwiatkowski se veut troublante en explorant l'âme torturée de chacun de ses personnages. Tour à tour, on suit, entre autre, un jeune mage éperdu et désespéré, une sorcière à l'âme guerrière, un assassin repentant, une bête encombrée par son humanité, un meneur d'hommes complexé ou encore un sorcier à l'âme damnée. Au vu du nombre important de personnages, il m'a, quand même, été difficile de m'attacher à chacun d'entre eux. Néanmoins, certains destins sont plus touchants que d'autres comme celui de Midas qui cache l'histoire d'un homme, noyé par son chagrin d'avoir perdu l'amour de sa vie, au point de renoncer peu à peu à son humanité pour se métamorphoser en monstre, détaché de tout sentiment et distancié de toute souffrance. On peut également évoquer Cinder qui a été mandatée par lord Froyd afin de changer le cours des événements en débusquant le plus puissant des mages afin d'éviter au monde de sombrer dans la guerre. Obsédée par des idéaux chevaleresques, Cinder ne rêve que de sauver son prochain et ne voit pas le mal qui rôde. Guerrière accomplie et sorcière puissante, elle risque bien d'être rattrapée par sa candeur et sa crédulité. Quant à Améon, on voit d'abord en lui un fringant jeune homme, éperdument amoureux qui tombe progressivement dans l'aveuglement, quitte à perpétrer les actes les plus extrêmes pour ramener à la vie l'amour de sa vie. Enfin, Oswald est un être torturé et complexe. Hanté par ses souvenirs et ses regrets, il est un pion parfait et utile pour servir des intérêts supérieurs. 

Fort d'une grande singularité, ce roman exhale de nombreux sentiments comme l'amour, la haine, le châtiment, la repentance, la mélancolie ou encore le courage. C'est une manière pour l'auteur de nous faire passer par tout un panel d'émotions et finalement de ne pas rester indifférent à son roman.

Gestalt est donc riche d'une promesse d'évasion livresque surprenante et un brin original. 

Fantasy à la Carte

Informations

Ivan Kwiatkowski
Gestalt
9782957879007
346 pages
Editions Le Chant du Cygne

19/01/2022

Eric Lysoe, La Dimension Heisenberg, éditions Le Chant du Cygne

Eric Lysoe, La Dimension Heisenberg, éditions Le Chant du Cygne

Avec La Dimension Heisenberg, j'ai eu le plaisir de lire le second titre paru chez la toute jeune maison d'édition, Le Chant du Cygne dont la ligne éditoriale s'adresse clairement à un public averti. 

Auteur et compositeur, Eric Lysoe est aussi passionné par le fantastique. Aujourd'hui, il signe avec La Dimension Heisenberg, un roman qui mêle Histoire et science-fiction. 

Lu dans le cadre d'un partenariat, je remercie Le Chant du Cygne pour l'envoi de ce service presse, ainsi que pour cette première collaboration. 

Dans La Dimension Heisenberg, on plonge dans les mémoires d'un homme qui va vivre une expérience scientifique et humaine incroyable. Jakob est le majordome de la famille Bohr. Entre tâches quotidiennes et conquêtes féminines, sa vie est réglée comme une horloge, mais tout bascule après la visite inopinée d'un certain Werner Heisenberg à son maître Niels Bohr. Après lui avoir reçu un étrange objet et pris connaissance des dernières découvertes scientifiques de l'Allemand, le physicien reste septique et même réfractaire quant à constater par lui-même de la véracités de ses dires, selon lesquels ledit objet permettrait d'accéder à une autre dimension grâce à la physique quantique. Effrayé d'y voir à l'oeuvre les Nazis, ce dernier charge son domestique de se débarrasser du tesseract. Or, poussé par une irrépressible curiosité et un concours de circonstances, Jakob décide de se rendre dans cette dimension, avec l'idée première d'y faire un simple aller retour afin de ramener le fiancé de la gouvernante Carlotta qu'il pense coincé là-bas, mais finalement, il se prend au jeu et voit plus grand en espérant porter l'estocade au IIIe Reich, réfugié en ces lieux. Mais n'est ce pas un peu présomptueux d'imaginer pouvoir inverser le cours de l'Histoire ? 

L'amorce de ce roman repose sur un fait historique avéré : la rencontre survenue en 1941 entre le nobéliste danois Niels Bohr et l'inventeur de la bombe atomique, Werner Heinsenberg. De là, Eric Lysoe a imaginé un Werner Heisenberg appâter le passionné de mécanique cantique en lui mettant dans les mains un tesseract, c'est à dire un objet capable par un jeu de réfléchissement de la lumière, d'ouvrir un portail vers une autre dimension. Celle-ci sert de refuge à des scientifiques nazis du IIIe Reich qui travaillent au projet d'Heisenberg de créer la bombe atomique afin de hâter l'issue de la guerre. 

C'est donc en compagnie de Jakob que l'on pénètre dans ce monde effroyable, miroir de la société nazie qui a vu émerger les camps de travail où s'élaboraient leur armement de défense : missiles et bombes, ainsi que les camps de concentration servant de lieux d'expérimentation scientifique. Aussi, ici ce microcosme, à l'abri des regards, sert de galop d'essai à ces nazis qui expérimentent notamment à travers l'usine de Dora, l'idée de créer un camp de travail afin d'y fabriquer l'armement. On y reconnait, bien entendu, le célèbre camp de concentration du même nom qui servira de dépendance à Buchenwald afin d'y fabriquer, dès 1943, les missiles V2. Mais plus que d'y inventer les armes de guerre les plus sophistiquées, ils y ont également menés des travaux génétiques et notamment, tester l'exposition des corps à différentes substances comme l'uranium. Au fil des chapitres, l'auteur nous plonge dans une descente aux enfers où le génie scientifique côtoie la folie. 

Par le prisme de son imaginaire, il revisite les heures les plus sombres de l'Histoire de l'Europe en s'intéressant aux mécanismes psychologiques qui ont aliéné certains esprits à commettre les pires atrocités ou à contrario, ont accru l'ingéniosité des autres à résister et à survivre. 

A travers son récit, Eric Lysoe explore des sujets fondamentaux comme la déchéance, le renoncement, la résilience, l'acceptation et le dépassement de soi. Derrière La Dimension Heisenberg se cache un récit sombre et bouleversant car il porte des destins tragiques et touchants. Au-delà de l'horreur que ce totalitarisme a pu engendrer et qui sert de cadre à l'action, il y a dans ce texte des héros qui ne laissent pas indifférents. 

Parmi ses personnages brisés et tourmentés, on s'attache sans mal à Jakob. Narrateur principal de ce roman, le majordome de la famille Bohr est le protagoniste qui évolue le plus dans cette histoire. Sans doute que partager le corps de l'Allemand Rudy Schöndorf et batailler avec son esprit ne lui facilite pas la tâche et le pousse même à une grande introspection pour avoir le dessus. Cela va donc l'aider à prendre conscience de choses importantes et notamment du vrai rôle qu'il devra jouer dans cette histoire. Tiraillé entre deux personnalités, il devra se montrer à la hauteur de ses ambitions. A ses côtés, il y a deux femmes qui vont également jouer un rôle prépondérant. Rachel est l'esclave juive de Rudy Schöndorf, elle fait preuve d'une grande force de caractère et s'avère être un vrai soutien pour Jakob. Enfin, Sonia est une héroïne complexe qui nous réserve son lot de surprises et dont le passé trouble promet de donner à Jakob une bonne leçon. Dans ce jeu de dupes, chacun des personnages d'Eric Lysoe n'est pas ce qu'il prétend être, alors à Jakob de faire tomber les masques.

Avec La Dimension Heisenberg, Eric Lysoe se fait l'auteur d'un récit funeste qui flirte parfois avec l'horreur, mais où la beauté et la lumière résident dans la force de certains de ses héros. Malgré de très nombreuses digressions qui manquent parfois de nous égarer, ce roman capte tout de même notre attention ne serait-ce pour les thématiques abordées et les personnages mis en scène. Rendez-vous en librairie. 

Fantasy à la Carte

Informations

Eric Lysoe
La Dimension Heisenberg
9782957879014
608 pages
Editions Le Chant du Cygne 

11/01/2022

Fenriss Asgard, Le secret de la Veuve, tome 2, Carrousel Funeste

Fenriss Asgard, Le secret de la Veuve, tome 2, Carrousel Funeste

Le secret de la Veuve est le deuxième tome de Carrousel Funeste, la trilogie sombre et âpre de Fenriss Asgard. Pour rappel, je vous avais partagé mon avis sur le tome 1 il y a plus d'un an maintenant, alors il était temps que je me penche sur la suite. 

Mais avant d'aller plus loin, je souhaite remercier Fenriss pour l'intérêt qu'il porte à Fantasy à la Carte, ainsi que pour sa confiance renouvelée. 

Dans ce second volet, on retrouve Lupin en fâcheuse posture puisqu'il a été mis aux arrêts par Masque de Fer qui compte le condamner et ainsi se débarrasser de son ennemi de toujours. Pendant ce temps, Markez et Chloé sont également dans les ennuis jusqu'au cou. En effet, après avoir solliciter l'aide d'un petit chef de gang pour cacher et torturer deux ex flics ripoux afin de leur faire avouer leurs implications au sein d'une organisation sectaire et extrémiste, ils semblent dans une impasse. Arriveront-ils seulement à empêcher le chaos d'éclater par l'entremise d'une guerre civile, insufflée par Ysengrin en personne ? 

Dans Le secret de la Veuve, les événements s’accélèrent, des masques tombes dévoilant peu à peu la menace qui plane sur chacun des protagonistes de Fenriss Asgard. Un tome qui nous fait prendre la mesure des raisons qui ont poussé l'auteur à mettre en parallèle le monde ordinaire avec celui de l'Agartha. Ainsi, des connexions se font et on apprécie pleinement les rouages de cette intrigue ingénieuse qui se déroule sous nos yeux. Alors que d'un côté, Fenriss Asgard joue beaucoup sur les éléments de la cabale propres au roman d'espionnage ou à la fantasy historique pour couvrir l'action se passant en Agartha, et de l'autre, il ancre davantage son récit dans le réel en abordant des problématiques qui touchent le lecteur de près. En effet, en mettant en scène deux flics enquêtant sur des meurtres les amenant à mettre à jour l'existence d'un groupuscule d’extrême droite piloté par des fonctionnaires de l'Etat, dont le but est de générer le chaos par le biais d'attentats, Fenriss Asgard touche clairement à une actualité brûlante. Ainsi, derrière un scénario des plus crédibles, l'auteur aborde la question des conséquences de la peur de l'autre, découlant toujours sur des dérives fascistes. Carrousel Funeste est un récit choral passionnant qui entremêle de nombreuses intrigues non dénuées de réflexions à méditer, d'ailleurs. 

En outre, ce cycle met en exergue un univers onirique auquel on adhère rapidement car l'auteur le fait reposer sur l'Agartha, faisant référence au royaume mythique, tiré des légendes hindouistes et bouddhistes, souvent décrit comme un monde idéal dépositaire de connaissances ou de pouvoirs surnaturels. Ici, l'auteur s'est réapproprié ce mythe pour en faire le lieu de résidence de figures historiques, littéraires, cinématographiques appartenant à notre patrimoine culturel ou sortant tout droit des plus sordides faits divers de notre société. Ici, l'auteur se plaît à les faire comploter les uns contre les autres afin d'en tirer toujours plus de pouvoir et d'influence. Entre ses lignes, l'Agartha est en danger, menacée par les intérêts de chacun lui faisant perdre petit à petit de son intégrité car mise à mal par toutes ces luttes intestines. 

Intriguant et rythmé, ce deuxième tome continue sur sa lancée pour mettre en valeur ce récit crépusculaire qui flirte parfois avec l'horreur. 

Fantasy à la Carte

A lire aussi sur le blog, mon avis sur La Marque d'Ysengrin

Informations

Fenriss Asgard
Le secret de la Veuve
Tome 2
Carrousel Funeste
9782956298724
374 pages

05/01/2022

Jasmine Sahiri, Sigillum Dei, tome 1, Le Marteau des Sorcières, éditions L'Alchimiste

Jasmine Sahiri, Sigillum Dei, tome 1, Le Marteau des Sorcières
éditions L'Alchimiste

Chez Fantasy à la Carte, on commence l'année avec une nouvelle voix de l'Imaginaire qui signe avec Le Marteau des Sorcières, son premier cycle destiné à la jeunesse. 

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions L'Alchimiste, je remercie Lionel Cruzille pour l'envoi de ce service presse. 

Dans ce premier tome, intitulé Sigillum Dei, on fait la connaissance d'une aristocrate, âgée de 11 ans, qui se prénomme Helena. Délaissée par sa mère, qui lui préfère les mondanités et par son père, souvent aux abonnés absents, car parti en expéditions archéologiques, Helena ne rêve que d'évasion et de grande aventure que lui procurent toutes ses lectures. Invitée à passer Noël chez sa grand-mère paternelle qu'elle ne connait pas, elle est totalement enchantée par ce voyage dans le Kent. Accompagnée de sa femme de chambre et de son meilleur ami, Tim, elle découvre l'étrange manoir de Worcester et surtout le mystérieux village de Pluckley, riche en histoires effrayantes. Voilà de quoi alimenter l'imagination débordante d'Helena, d'autant qu'elle n'a pas oublié l'étonnante demande de cette vieille dame rencontrée sur le quai de la gare : retrouver le Sigillum Dei, littéralement le sceau de dieu. Or, en trouvant, dans la bibliothèque de sa grand-mère, un exemplaire du brûlant et controversé Malleus Maleficarum de l'inquisiteur Henri Institoris, sa curiosité s'est éveillée. Pour elle, cela ne peut pas être le fruit du hasard, alors elle décide d'approfondir la question en menant l'enquête. Une investigation qui va l'emmener à emprunter des chemins tortueux car elle devra affronter bien des dangers, y compris se frotter à celui que l'on appelle le Mage noir. Pour Helena, plus le temps de reculer car des vies sont en jeu mais du haut de son jeune âge, sera-t-elle réellement capable de triompher du Mal ? 

Le Marteau des Sorcières est un récit captivant à la confluence des genres car il mêle le fantastique à l'Histoire tout en empruntant des éléments au roman policier. 

L'autrice nous attache aux pas d'une jeune héroïne qui s'est lancée dans la quête d'un artefact magique, le Sigillum Dei, censé ouvrir la porte du royaume des anges. Or, pour l'aider dans ses investigations, elle dispose du Malleus Maleficarum qui la conduit sur les traces du très inquiétant inquisiteur qui en est l'auteur, ainsi qu'à celles de ses victimes, notamment une en particulier qui, en lui échappant, lui a inspiré cet ouvrage infâme afin que cela ne se reproduise plus jamais. 

Pour donner un cadre d'action idéal, Jasmine Sahiri a eu l'ingénieuse idée de faire se dérouler l'essentiel de ce premier roman à Pluckley, un petit village anglais qui a la sympathique réputation d'être le lieu le plus hanté d'Angleterre. En effet, cette charmante bourgade abriterait officiellement au moins douze fantômes même si la rumeur en compte bien davantage. D'ailleurs, l'autrice intègre à son intrigue certains de ces célèbres fantômes comme la dame en rouge qui est toujours à la recherche de son bébé en continuant à hanter le cimetière local ou encore celui d'un instituteur qui se serait mystérieusement pendu pour des raisons inconnues. Dans ce roman, l'atmosphère est lourde, propice aux frissons mais dans la limite du raisonnable au vu du jeune public visé. 

Dans Le Marteau des Sorcières, on plonge donc dans un univers ésotérique bien construit car il donne envie d'en savoir plus sur les figures historiques citées et offre à la jeune génération une belle porte d'entrée à l'Imaginaire et à l'Histoire. 

De même que le duo formé par Helena et Tim est un tandem agréable à suivre. Complices, ils n'en demeurent pas moins aux antipodes l'un de l'autre. Si Helena est plutôt frondeuse, Tim, lui, est davantage timoré. Effrayé par toutes ces apparitions d'outre-tombe, il rêve bien souvent de rentrer à Londres avant l'heure. Néanmoins, comme il voue un véritable attachement à la jeune Helena qu'il fait, au final, fi de ses peurs pour affronter les dangers à ses côtés. Téméraire et intelligente, la jeune fille, elle, ne s'en laisse pas compter, et prend l'aventure à bras le corps pour mener ses investigations jusqu'au bout. 

Sigillum Dei nous plonge dans une aventure avec un grand A qui s'avère aussi passionnante que mystérieuse. Tous les ingrédients sont là pour nous faire apprécier ce premier roman qui inaugure un cycle très prometteur.

Fantasy à la Carte

Informations

Jasmine Sahiri
Sigillum Dei
Tome 1
Le Marteau des Sorcières
9782379661198
308 pages
Editions L'Alchimiste 

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