L'influence du "gaming" à la littérature

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24/04/2020

Gail Carriger, Sans forme, tome 2, Le protectorat de l'ombrelle, éditions Le Livre de Poche

Il est difficile de résister à la délicieuse plume de Gail Carriger lorsque l'on met le nez dans ses livres. 

Ayant dévoré le premier tome de son cycle Le protectorat de l'ombrelle, c'est tout naturellement que le second volet m'est donc tombé entre les mains. 

Dans Sans forme, on retrouve une Alexia Tarabotti, dûment mariée à Lord Maccon et plus aventurière que jamais ! Alors que l'intégralité de la meute de Woolsey prend ses quartiers au domaine, lord Maccon s'éclipse en Ecosse pour régler une affaire familiale. Comme si cette disparition inopinée ne suffisait pas à contrarier notre lady Maccon, voilà qu'un étrange exorcisme à longue portée s'abat sur un quartier de Londres privant ainsi les surnaturels de leurs pouvoirs et renvoyant les fantômes au néant de manière définitive. Même si ce phénomène fut ponctuel, il n'en a pas moins eu de terribles répercussions mettant en émoi la communauté des surnaturels. C'est le branle-bas de combat au cabinet fantôme de la reine Victoria qui charge Alexia de démasquer les responsables. 

Avec Sans forme, Gail Carriger signe une nouvelle aventure de fantasy victorienne agrémentée d'une touche steampunk très marquée. En effet, Alexia baigne dans une société progressiste. Elle côtoie bon nombre d'inventeurs à l'image de cette madame Lefoux qui lui fabrique d'ailleurs une ombrelle dotée de nombreux gadgets, digne des inventions de Q, le célèbre personnage de Ian Fleming. Au cours de ce récit, elle emprunte même un dirigeable pour rejoindre son mari en Ecosse. Il faut dire que ce petit bijou de technologie est un moyen de transport long courrier très prisé par la haute société. 

Sous sa plume, la bit-lit et le steampunk font bon ménage. 

On explore également de l'intérieur le quotidien mouvementé des êtres surnaturels. Alexia fait ses premiers pas dans cette communauté en tant que femme alpha. Car même si elle n'est pas un loup-garou, elle n'en demeure pas moins une femelle dominante et en digne épouse du chef de meute, elle doit savoir se faire entendre par les autres membres poilus. 

Tous ces éléments enrichissent ce bel univers fantastique qu'il nous plaît de retrouver. 

Sans forme nous propose une intrigue bien construite qui réserve son lot de révélations quant au passé de ce cher lord Maccon. Un tome intéressant qui se conclut sur un final explosif au suspense tout simplement insoutenable. 

Ce tome 2 m'a bien titillée tout du long et confirme le talent incontestable de cette autrice.

Fantasy à la Carte
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