Ezio Auditore rempile pour de nouvelles épreuves car il est loin d’en avoir fini avec les Borgia. Toujours aussi puissants, toujours aussi néfastes, que ce soient le père ou les enfants, la famille Borgia est un furoncle pour Rome et l’Italie en général. En effet, la ville a perdu de sa magnificence. Sous l’influence de cette engeance plutôt maléfique, la cité se dégrade, même la papauté est corrompue. Rappelons que depuis 1499, les Borgia, père et fils, ont pris le pouvoir dans les Etats pontificaux en commençant par se débarrasser des dirigeants en place. Cesare est nommé gonfalonier de l’armée du pape et se lance dans une campagne de reconquêtes. Seule Caterina Sforza lui tient tête jusqu’à ce qu’elle soit vaincue. C’est le moment pour Ezio d’y mettre un terme d’autant qu’il a une vengeance à accomplir. N’oublions pas que les Borgia ont assassiné trop de membres de sa famille, pour notre assassin, le moment est donc venu de leur réclamer son dû.
Voici un tome charnière du cycle d’Assassin’s Creed qui nous dévoile les rouages internes de cette confrérie des assassins. Grâce à Oliver Bowden, nous devenons ainsi les spectateurs privilégiés d’un univers incroyable et effrayant. Brotherhood, c’est l’union d’hommes et de femmes solidaires, courageux qui consacrent leur vie à combattre les crimes des puissants.
Ce roman, c’est aussi l’occasion de passer plus de temps avec Ezio Auditore. Quel homme ! Plus qu’un tueur, c’est un vrai héros que met en scène l’auteur. Il est vrai qu’Ezio a la maturité à ce moment de l’histoire. Plus âgé certes, mais il n’en demeure pas moins toujours très alerte. Néanmoins, c’est également un homme meurtri par son passé; un homme à qui le repos n’est pas encore accordé. En effet, de lourdes responsabilités pèsent sur ses épaules, et il ne peut se retirer et abandonner ses frères d’arme à leurs missions.
Du jeu d’action, on passe, grâce à ce féru d’histoire, à un roman d’aventure de grande qualité. Oliver Bowden réussit un tour de force avec cette série de romans car il donne aussi bien envie de se lancer dans une partie de jeu vidéo que de se replonger dans l’Histoire de l’Italie.
Fantasy à la carte
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