La Messagère du Ciel entame l'ambitieux cycle des Dieux Sauvages de Lionel Davoust. Cinq tomes sont prévus, aux éditions Critic, et trois sont déjà parus.
Récompensé par le prix Elbakin.net 2017, ce premier volet ne pourra que susciter l'intérêt des amateurs du genre.
Récompensé par le prix Elbakin.net 2017, ce premier volet ne pourra que susciter l'intérêt des amateurs du genre.
On y suit les aventures périlleuses qui s'abattent sur les différents protagonistes de l'auteur, chacun d'eux poursuivant sa propre quête. La Rhovelle est sur le point de connaître une guerre sans précédent, de sombrer dans la folie. Depuis la chute de l'Empire d'Asrethia, le monde est distordu, parcouru d'anomalies qui ont donné naissance à des zones instables, dangereuses et inhabitables. C'est dans cet univers que la jeune trappeuse Mériane est choisie par le dieu Wer pour devenir son Héraut, sa voix, son bras armé : elle aura pour mission de fédérer les peuples et d'organiser la défense du royaume face aux forces du Mal qui ne vont pas tarder à déferler. Choix étonnant, quand on pense à la société féodale - archaïque et misogyne - qui régente ce monde ! Mais ne dit-on pas que les voies du Seigneur sont impénétrables ?
Un monde déchiré, deux Dieux frères ennemis, une poignée de héros qui nous paraissent bien démunis pour affronter les dangers à venir, telles sont donc les prémices des Dieux Sauvages de Lionel Davoust.
L'auteur nous plonge dans une fantasy mâtinée de post-apo. Les Dieux y sont omniscients. Ils confèrent de grands pouvoirs à ceux qu'ils jugent dignes de pareille élection. Le monde de Lionel Davoust est corrompu. Tout ce que touche cette souillure est profondément modifié. Ainsi, des humains sont changés : augmentés pour certains, dénaturés pour d'autres. Tandis que les premiers fusionnent avec la matière et deviennent des êtres mi-hommes, mi-machines, les seconds, eux, sont transformés en morts-vivants. Les Mortes-Couronnes abandonnées par Wer ont permis à Aska d'étendre sa sombre influence, et, de ce peuple, Aska fera son armée, qu'il lancera, tels des chiens de l'Enfer, sur La Rhovelle afin de prendre sa revanche sur Wer.
Combat des Dieux, combat des peuples : la lutte entre le Bien et le Mal est bien mise en exergue dans cette saga.
Amorcé dans des textes antérieurs, le projet fou de Lionel Davoust continue donc d'évoluer avec Les Dieux Sauvages. Nourri de nombreuses influences, l'incroyable univers d'Evanégyre se dévoile à travers différents récits (romans et nouvelle) dans lesquels l'auteur fait vivre pléthore de héros, dont certains se révèlent archétypaux. Ainsi dans La Messagère du Ciel, on va retrouver la figure de la pucelle Jeanne d'Arc, incarnée par Mériane. Une femme solitaire qui se retrouve, bien malgré elle, obligée d'haranguer les foules. Traquée par des fanatiques religieux, hués par des hommes misogynes, la jeune Mériane devra lutter autant contre cette population rétrograde que contre les ennemis de Wer. Sa mission sera non seulement de sauver La Rhovelle, mais aussi et surtout de faire évoluer les mentalités. A la lecture d'un tel portrait, on sent notre âme d'insurgé se réveiller. D'autres, tout aussi complexes, voire mystérieux, viendront lui prêter main forte. Je pense notamment à ce moine weriste qui deviendra son compagnon d'armes.
Ni blanc, ni noir, les héros de Lionel Davoust dissimulent des secrets, des rêves, des ambitions qui leur donnent de la profondeur et de l'intérêt. Hormis Jeanne D'Arc, d'autres grandes figures de l'Histoire ont dû inspirer l'auteur, comme Jules César, que l'on retrouve un peu dans le Duc de Magnécie, par exemple... Mais je ne vais pas vous brosser le portrait de chacun d'eux, je préfère vous laisser le plaisir de vous faire votre propre opinion. Sachez seulement qu'ils forment une surprenante compagnie de héros qui s'apprêtent à écrire une page marquante de leur histoire.
Ce premier roman s'apprécie dans la durée. On feuillette lentement cette histoire racontée à plusieurs voix. Lionel Davoust prend son temps dans l'exposition de son intrigue afin de nous laisser tout le loisir de nous l'approprier.
Aux dernières lignes du roman, la frustration est là. On est déjà dans les starting-blocks pour lire la suite !
Les héros, la magie, les secrets se croisent entre ces lignes et nous font déjà aimer cette épopée de fantasy.
Un monde déchiré, deux Dieux frères ennemis, une poignée de héros qui nous paraissent bien démunis pour affronter les dangers à venir, telles sont donc les prémices des Dieux Sauvages de Lionel Davoust.
L'auteur nous plonge dans une fantasy mâtinée de post-apo. Les Dieux y sont omniscients. Ils confèrent de grands pouvoirs à ceux qu'ils jugent dignes de pareille élection. Le monde de Lionel Davoust est corrompu. Tout ce que touche cette souillure est profondément modifié. Ainsi, des humains sont changés : augmentés pour certains, dénaturés pour d'autres. Tandis que les premiers fusionnent avec la matière et deviennent des êtres mi-hommes, mi-machines, les seconds, eux, sont transformés en morts-vivants. Les Mortes-Couronnes abandonnées par Wer ont permis à Aska d'étendre sa sombre influence, et, de ce peuple, Aska fera son armée, qu'il lancera, tels des chiens de l'Enfer, sur La Rhovelle afin de prendre sa revanche sur Wer.
Combat des Dieux, combat des peuples : la lutte entre le Bien et le Mal est bien mise en exergue dans cette saga.
Amorcé dans des textes antérieurs, le projet fou de Lionel Davoust continue donc d'évoluer avec Les Dieux Sauvages. Nourri de nombreuses influences, l'incroyable univers d'Evanégyre se dévoile à travers différents récits (romans et nouvelle) dans lesquels l'auteur fait vivre pléthore de héros, dont certains se révèlent archétypaux. Ainsi dans La Messagère du Ciel, on va retrouver la figure de la pucelle Jeanne d'Arc, incarnée par Mériane. Une femme solitaire qui se retrouve, bien malgré elle, obligée d'haranguer les foules. Traquée par des fanatiques religieux, hués par des hommes misogynes, la jeune Mériane devra lutter autant contre cette population rétrograde que contre les ennemis de Wer. Sa mission sera non seulement de sauver La Rhovelle, mais aussi et surtout de faire évoluer les mentalités. A la lecture d'un tel portrait, on sent notre âme d'insurgé se réveiller. D'autres, tout aussi complexes, voire mystérieux, viendront lui prêter main forte. Je pense notamment à ce moine weriste qui deviendra son compagnon d'armes.
Ni blanc, ni noir, les héros de Lionel Davoust dissimulent des secrets, des rêves, des ambitions qui leur donnent de la profondeur et de l'intérêt. Hormis Jeanne D'Arc, d'autres grandes figures de l'Histoire ont dû inspirer l'auteur, comme Jules César, que l'on retrouve un peu dans le Duc de Magnécie, par exemple... Mais je ne vais pas vous brosser le portrait de chacun d'eux, je préfère vous laisser le plaisir de vous faire votre propre opinion. Sachez seulement qu'ils forment une surprenante compagnie de héros qui s'apprêtent à écrire une page marquante de leur histoire.
Ce premier roman s'apprécie dans la durée. On feuillette lentement cette histoire racontée à plusieurs voix. Lionel Davoust prend son temps dans l'exposition de son intrigue afin de nous laisser tout le loisir de nous l'approprier.
Aux dernières lignes du roman, la frustration est là. On est déjà dans les starting-blocks pour lire la suite !
Les héros, la magie, les secrets se croisent entre ces lignes et nous font déjà aimer cette épopée de fantasy.
Fantasy à la carte
A lire aussi Port d'Âmes et Les Questions Dangereuses du même auteur.
Lionel Davoust
La Messagère du Ciel
Tome 1
Les Dieux Sauvages
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