L’Honneur de l’espion s’insère dans le même univers que Le Jeu de l’assassin en donnant cette fois-ci la primeur à Rihanne, la cousine du futur empereur Lucien dont on avait fait connaissance dans le premier tome.
Nièce de l’empereur Florian, la jeune Rihanne vit confinée au palais impérial comme le veut son oncle alors qu’elle ne rêve que de libertés.
Comme à son habitude l’empire kjallan mène la vie dure à ses voisins et continue d’exercer son joug sur eux. Cette fois-ci, il pousse son hégémonie du côté de l’île de Mosar. Bien loin de ces stratégies militaires, Rihanne va pourtant se retrouver concernée par cette situation. Non pas qu’elle soit insensible au sort funeste des Mosaris qui se retrouvent asservis ou assassinés, mais seulement au vu de son statut de femme, elle n’a clairement pas son mot à dire. Mais les choses vont changer le jour où son oncle lui annonce qu’il souhaite la marier à l’un de ses généraux qui mène la conquête de Mosar. Pour Rihanne, c’est le coup de massue, épouser un militaire et s’exiler loin de Kjall, et de ses proches, c’en est trop.
Elle se pose mille et une questions sur son prétendant. Quel âge a-t-il ? Sera-t-il séduisant ? Et surtout la traitera-t-il avec égards. Autant d’interrogations qui la taraudent. Mais alors qu’elle se détend dans les magnifiques jardins impériaux, elle y rencontre un esclave mosari dont l’esprit vif et la langue bien pendue attirent son attention. Cette rencontre lui donne l’idée d’apprendre la langue mosarie puisqu’elle est censée aller y vivre et comme cet esclave se dit avoir été un copiste avant la guerre, l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir. Polyglotte, Janto va vite se montrer un merveilleux professeur pour la jeune femme.
De ces moments passés ensemble va naître une forte complicité entre eux au point que Rihanne se sente de plus en plus attirée par le jeune esclave. Seulement ressent-il la même attirance ? Et si oui où cela les mènera-t-il ?
L’avenir s’annonce compliqué d’autant que Janto dissimule un lourd secret qui pourrait bien anéantir cette récente idylle. Au-delà de la romance, il est surtout question du destin de plusieurs nations et de faire tout simplement les bons choix.
Amy Raby est une fabuleuse narratrice qui nous entraîne dans son récit avec une telle puissance qu’on en perd pied avec la réalité. Plus qu’une histoire sentimentale, elle propose un récit de romantic fantasy dans lequel on côtoie mages de guerre et mages d’esprit qui s’affrontent au sein d’un univers baigné de magie.
Il est à noter que ce tome se place chronologiquement avant Le Jeu de l’assassin qui pour l’anecdote fut lauréat de l’Emerald City Opener en 2010 et finaliste au Golden Heart en 2011. Néanmoins, l’histoire de chaque livre demeure indépendante et se lit librement.
Avant de conclure, je souhaite tout de même mettre en garde les insatiables dévoreurs de livres, vous pourriez être déçus par la fin qui nous laisse sur notre faim, tout en créant ce besoin d'urgence de lire la suite avec La Flamme du prince. Dans ce cas, il ne nous reste plus qu’à attendre la prochaine aventure...
Fantasy à la carte
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