20/03/2016

Le Dixième Royaume : entrer dans le royaume des merveilles

Le Dixième Royaume est une mini-série adaptée du roman éponyme de Kristine Kathryn Rusch et Dean Weasley Smith dont le titre original et complet est The 10th Kingdom : do you believe in magic ? Ce sont David Carson et Herbert Wise qui sont chargés de réaliser les cinq épisodes de 84 minutes. Elle est d’abord diffusée aux Etats-Unis du 27 février au 2 mars 2000, puis en France du 22 décembre 2000 au 12 janvier 2001. 

Dans cette série, les contes imaginés par Jacob et Wilhelm Grimm servent encore de trame au scénario. En effet, ici les histoires des frères Grimm ne sont pas de simples fables mais se révèlent être notre passé. Les héros de ces contes sont des hommes et des femmes qui ont réellement existé à l’image de Blanche-Neige qui fut une très grande reine. L’intrigue démarre au moment où la couronne de l’un des neuf royaumes doit revenir au petit-fils de Blanche-Neige, Wendell. Bien entendu la méchante Reine, belle-mère de Blanche-Neige qui orchestra il y a fort longtemps son assassinat, se soulève contre ce couronnement. Pour ce faire, elle fomente avec la complicité de trolls, un complot visant à transformer le prince Wendell en chien. Mais le prince devenu un canidé réussit à s’échapper in-extremis en plongeant à travers un miroir magique qui le conduit en plein Central Park à New York. C’est là-bas qu’il croise la route d’une jeune femme, Virginia qui vit avec son père à Manhattan. La jeune serveuse comprend très vite que des choses étranges sont en train de se passer depuis l’intrusion de ce golden retriever. D’ailleurs, elle n’en croit pas ses yeux lorsque des trolls qui semblent tout droit sortis des studios Universal, s’en prennent à son nouvel ami à quatre pattes. Et les évènements empirent lorsqu’elle découvre que son père est accusé de braquage de banque. En effet, suite à son vœu de devenir riche grâce à un haricot magique, une valise de billets est magiquement apparue dans leur placard. Ni une, ni deux, les voilà obligés de se sauver pour échapper à la police. Dans une course effrénée à travers Central Park, le père et la fille suivent le chien qui les entraîne à travers ce fameux miroir. Passés les premiers instants de désorientation, ils espèrent retourner chez eux dans la foulée sauf que le portail magique s’est refermé. Le seul choix qui s’offre à eux est de s’aventurer dans ce royaume inconnu. Au fil de leurs aventures, ils vont finir par découvrir la vraie identité de ce chien et choisissent d’aider le prince à retrouver sa forme humaine et à sauver le royaume des griffes de la méchante reine. Ainsi commence l’histoire du Dixième Royaume.

Le choix d’un tel synopsis classe cette série directement dans la catégorie fantasy où le merveilleux s’épanouit magistralement. Cela ne pouvait qu’enchanter le cœur des spectateurs renforcé par l'option d’une première diffusion française au moment des fêtes de Noël. 
Par ailleurs, une remarquable distribution vient également donner du poids à la série. Parmi les prestigieuses têtes d'affiches, on peut citer Scott Cohen qui s’avère être un vrai change-peau pour son rôle en incarnant le parfait loup garou rusé, Ed O’Neill qui joue ici merveilleusement bien le troll ou encore une Dianne Wiest, absolument divine dans son statut de reine cruelle. Bien évidemment la jeune Kimberly Williams, avec ses dix années de carrière à l’époque, fut un choix judicieux comme héroïne courageuse. Elle y est réellement très attachante. Le casting est donc riche, et les costumes, le maquillage des acteurs sont suffisamment impressionnants pour donner du réalisme à ces êtres sortis de l’imaginaire farfelu des frères Grimm. Les scénaristes ont su se nourrir des contes pour proposer une intrigue cohérente dans laquelle le spectateur se laisse entraîner d’un bout à l’autre de l’histoire sans s’essouffler. 

En somme cette série est une véritable bouffée d’oxygène avec un scénario qui a su mêler action, merveilleux et humour pour produire des films suffisamment captivants pour nous faire complètement oublier notre quotidien.

Fantasy à la carte

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire