23/08/2015

Robin Hobb, Les pillards, Les cités des anciens, tome 6

Il y a longtemps que le Mataf est reparti se réapprovisionner et avec lui, son capitaine, dont Alise se languit de plus en plus. Mais la vie à Kelsingra doit continuer coûte que coûte. Les dragons grandissent peu à peu et commencent à prendre forme. Mais trop lentement au goût de certains, comme la dragonne Sintara qui, à force d’essayer, finit par réussir à voler à son tour.

La cité elle-même commence à révéler les trésors qu’elle renferme. Alors que tous la pensait en ruine, des découvertes fortuites de Kanaï et de Thymara vont montrer qu’elle est bien vivante. Et oui, le merveilleux sous la plume de Robin Hobb ne prend pas seulement la forme de ces magnifiques créatures ailées, elle réside également dans cette cité des Anciens miraculeusement conservée. Et c’est Sintara qui va réveiller la magie enfouie en ses murs. Tout comme ses personnages, on est fasciné par cette prodigieuse cité, on meurt d’envie de parcourir les rues, de pousser les portes pour voir quel mystère se cache derrière. A l’image des dragons qui savent se montrer hypnotiques, Kelsingra est toute aussi envoûtante. Il est donc primordial que les dragons passent de l’autre côté du fleuve afin qu’ensemble, gardiens en phase de devenir Anciens et dragons s’allient pour que la cité retrouve sa splendeur d’antan.


Du côté de Cassaric, le capitaine Leftrin vient d’accoster et le moment est venu pour lui d’ouvrir les négociations avec les marchands. Il doit récupérer la paie de chacun des gardiens, des membres de l'équipage ainsi que la sienne puisque le contrat a été honoré. Seulement, les roublards de marchands veulent des preuves, ils souhaitent que tout leur soit révélé avant de verser le moindre centime. Les choses se corsent de ce côté-là, sans parler de l’arrivée inopinée de Malta et Reyn Khuprus qui va précipiter et changer la donne.


Un tome 6 qui relance l’action et noue de nouvelles intrigues apportant ainsi un nouveau souffle à cette aventure. Des éléments sont mis en place et aiguillonnent le lecteur sur ce qui va suivre. Les pillards apparaissent comme un amuse-bouche annonçant un final, qui à mon sens sera impétueux avec cette menace chalcédienne de plus en plus prégnante.


Fantasy à la carte

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