13/06/2015

Robin Hobb, Les gardiens des souvenirs, Les cités des anciens, tome 5

Alors qu’ils n’y croyaient plus, l’emplacement de Kelsingra a enfin été découvert. C’est une nouvelle vie qui va peut-être commencer pour nos aventuriers. Mais ne sachant pas voler et devant l’impossibilité d’accoster du côté de la cité, au vue du tumulte du fleuve, les dragons et leurs gardiens sont contraints de s’établir du côté opposé.

En fait, seul moyen de relayer Kelsingra est de voyager sur le dos de Gringalette, la dragonne de Kanaï qui s’avère être le seul dragon capable de voler à ce jour.

Néanmoins, cette nouvelle installation ne va pas se faire sans mal et de nouveaux problèmes vont faire leur apparition. Déjà le capitaine Leftrin a dû repartir avec le Mataf pour ramener des vivres et autres éléments de première nécessité. D’autre part, il devient de plus en plus difficile de nourrir les dragons, toujours plus voraces. Il est urgent qu’ils maîtrisent le vol et apprennent à chasser seuls. Alise fait partie de ceux qui partent explorer la cité qui tombe en poussière. Alors qu’elle ne désire qu’une chose, la préserver le plus longtemps possible, d’autres veulent l’investir et se la réapproprier en tant que descendants des Anciens. Ce qui pourrait bien ranimer les tensions….

Un cinquième tome qui renoue avec des personnages extérieurs aux membres de cette aventure. Ce qui soulève un sentiment de frustration chez le lecteur qui, finalement, n’en apprend que très peu sur cette terre promise et sur ses secrets. Un roman-passerelle qui nous laisse en suspens quant à l’avenir de nos naufragés.


Fantasy à la carte

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