13/06/2015

Kate Oliver, Le fils du Diable est un Ange

Avec Le fils du Diable est un Ange, Kate Oliver offre un premier roman qui n’a pas fini d’étonner son public. Déjà le choix du titre qui suggère une fantasy plutôt urbaine mettant en scène des créatures surnaturelles comme par exemple, des anges. Mais au commencement de la lecture du livre, l’histoire est tout autre. Il est davantage question ici d’héroic fantasy où les héros évoluent dans un contexte moyenâgeux. Kate Oliver nous conte le destin du jeune Kaouk qui face aux injustices, décide de se soulever contre le tyran Mortador. Un terrible despote qui sème violence et terreur dans le royaume. Mais avant de se lancer dans l’histoire à proprement parlé de Kaouk, Kate Oliver explique en détails comment le monde en est arrivé à être gouverné par cet ignoble personnage. Se révélant porteur de la marque de Dieu, une étoile rouge incrustée sur l’épaule gauche, Mortador était promu à un grand avenir au cours duquel il dispenserait le bien et soulagerait la souffrance des pénitents. Or, son arrogance était telle, sans parler de l’extrême violence tapie tout au fond de son être, qu’il ne pouvait que mal tourner et devenir cet être ignominieux et pernicieux. 

Les choses avaient pourtant bien commencé jusqu’à ce que cette passion qu’il vouait à la jeune et jolie Baïa tourne à l’obsession au point d’arriver à l’impensable… Après cela, les évènements vont s’accélérer et la situation se dégrader au point que les deux jeunes gens soient renvoyés de l’école où ils étaient formés à la maîtrise de leurs pouvoirs. Ainsi, commence la destinée de deux âmes qui auraient pu devenir sœurs si celle de Mortador n’avait pas été si corrompue.

Un roman de fantasy qui se présente comme une quête initiatique, comme un roman d’apprentissage mettant en exergue qu’il en faut peu pour basculer dans le Mal. Ainsi, c’est une fantasy qui s’adresse tout autant aux adultes qu’aux adolescents. Une belle histoire de lutte entre le Bien et le Mal à la finalité insolite et pour le moins surprenante.

Ps: Un grand merci à Kate Oliver et à son éditeur pour la confiance qu'ils m'ont portée en demandant à Fantasy à la carte de publier une petite chronique sur ce nouveau roman à découvrir.


Fantasy à la carte

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