10/06/2015

James Herbert, Le secret de Crickley Hall


Gabe Caleigh pensait emmener sa famille au calme en venant à Hollow Bay. Fuir Londres et leur maison imprégnée de tous les souvenirs de leur fils Cameron disparu sans laisser de traces un an auparavant. D’autant plus que l’anniversaire de sa disparition approche.

Alors lorsque Gabe se voit proposer une opportunité professionnelle dans le Devon, il y voit l’occasion de mettre une distance avec leur douloureux passé. Mais il ne se doutait pas de ce qui les attendait en louant la demeure de Crickley Hall, un imposant manoir plutôt austère et très sombre.

A peine arrivés, leur chien Chester est terrorisé par la bâtisse ; il hurle toutes les nuits et finit par s’enfuir. Et ces bruits étranges et inexplicables qui se font entendre chaque nuit. Tantôt ce sont des coups frappés à la porte du placard, tantôt des pas dans le grenier. Et la porte de la cave qui ne veut pas rester fermée. Serait-ce des indices présageant que la maison est hantée ? Surtout qu’un drame est survenu à Crickley Hall. Des orphelins venus s’y réfugier en 1943 y sont morts noyés. Gabe, trop cartésien ne veut pas y croire. Et pourtant il devra peut-être s’y résigner car qui sait ce qui peut arriver dans une maison qui a connu l’effroyable.

Un roman de fantasy urbaine qui y mêle quelques éléments de Dark fantasy à travers un esprit vengeur qui pousse les gens à la folie.

Un lieu qui donne la chair de poule, une histoire qui suscite le frisson jusqu’à tomber dans l’horreur lorsque Crickley Hall aura délivré tous ses secrets.


Même refermé ce livre nous hante pendant longtemps. Avis aux peureux, aux impressionnables, aux hypersensibles : à ne pas lire à la nuit tombée car qui sait, quel esprit malveillant nous entoure...

Fantasy à la carte

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