24/06/2015

Grimm

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Cette série américaine s’inspire comme son nom l’indique des contes de fées, à l’image de ceux des célèbres frères Grimm. Elle est produite en 2011 par David Greenwalt et Jim Kouf. Inspecteur de police à Portland, Nick Burkhardt a, au premier abord, tout du banal représentant de la loi. Mais, il ne faut pas s’y méprendre. Nick a la faculté de voir derrière les masques, de percevoir la vraie nature des humains qu’il rencontre. En fait, il est le dernier Grimm, ces hommes qui ont la capacité d’identifier les créatures merveilleuses que cachent certaines enveloppes humaines. Tous les contes qui ont bercé notre enfance sont en réalité des histoires vraies. Et bien entendu, les créatures le sont tout aussi. Ainsi, ces êtres vivants que l’on prend pour des humains sont en réalité des Wesen avec des caractéristiques propres à leur espèce. Certains sont bénéfiques et d’autres foncièrement maléfiques. Les plus célèbres de la série sont le Blutbad (loup-garou), le Fuchsbauen (renard), le Lausenschlangen (serpent) ou encore l’Hexenbiest (sorcière). Bien entendu, tous ces Wesen ont des noms germaniques pour saluer l’origine allemande des frères Grimm. Des crimes surnaturels sont perpétrés et Nick, aidé de ses amis Eddy Monroe (un Blutbad), Rosalee Calvert (une Fuchsbauen) et de son coéquipier, Hank Griffin, doit arrêter les Wesen maléfiques responsables. Il les tue mais doit maintenir sa couverture, car personne ne doit savoir qu’il est un Grimm et surtout ce qu’il fait. Dans cet univers, les humains lambda ignorent complètement l’existence des créatures magiques ou de l’authenticité des contes merveilleux. Et c’est mieux ainsi pour préserver le monde de la panique et conserver l’équilibre.

Il est notoire que les contes de fées ont servi de berceau nourricier aux littératures de l’Imaginaire et particulièrement à la fantasy. Cela se manifeste par l’introduction d’éléments surnaturels ou féeriques, d’opérations magiques, ou encore d’événements miraculeux propres à enchanter le lecteur que l’on retrouve donc bien dans les deux genres. Dans cette série télévisée, le lien est indéniable. Le titre annonce d’ores et déjà la couleur. Ensuite, chaque épisode débute par un extrait annonçant le conte dont il sera question. Toute l’originalité de cette série réside dans le fait de se présenter comme une série policière aux frontières surnaturelles. Ici, il s’agit de résoudre un ou plusieurs crimes. La différence est que ces crimes sont le fait de Wesen. Nick a pour mission d’assurer la fin heureuse de l’histoire en mettant les méchants hors d’état de nuire.

Victime de son succès, cette série prévue à la base pour une seule saison de treize épisodes en totalise au final vingt-deux. Triomphe télévisuel pas encore démenti à l’heure actuelle puisque la cinquième saison est en cours de production.

Passé la surprise des premières minutes, on se laisse facilement charmer par cette série au scénario étonnant. Je suis sûre qu’après quelques épisodes, vous vous demanderez quel Wesen se dissimule derrière les sourires de votre entourage. Espérons pour vous qu’ils ne vous veuillent aucun mal…


Fantasy à la carte

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